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| Histoire Coupe du Monde | |
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nassim Modérateur
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| Sujet: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:45 | |
| www.goal.comMondial Uruguay 1930 (présentation) Sur Goal.com, nous sommes prêts à vivre « le plus beau mondial de l’histoire » comme l’affirment de nombreux footballeurs qui seront présents en Allemagne. Le mieux est de jeter un coup d’œil en arrière et de vérifier par nous-même à quoi ont ressemblées les éditions précédentes. Commençons notre tour d’horizon par le Mondial 1930, en Uruguay ! Photo URUGUAY 1930Stades : 3, tous à Montevideo (Pocitos, Parque Central y Centenario) Dates : du 13 au 30 juillet 1930 Participants : 13 (Argentine, Belgique, Bolivie, Brésil, Chili, Etats-Unis, France, Mexique, Paraguay, Pérou, Roumanie, Uruguay, Yougoslavie) Matchs joués : 18 - 70 buts marqués, 3.89 buts par match, 547.308 spectateurs. Meilleurs buteurs : Guillermo Stábile (Argentine) 8 buts, José Pedro Cea (Uruguay) 5, Guillermo Subiabre (Chili) 4 Résumé du tournoiLes 13 équipes qui participaient à ce premier Mondial ont été réparties en quatre groupes. Seul le premier de chaque groupe se qualifiait pour les demi-finales. L’Uruguay et l’Argentine, champion et vice-champion olympique à Amsterdam en 1928, partaient légitimement favoris du tournoi et ont fait honneur à leur statut. Le pays hôte a battu la Roumanie (4-0) et le Pérou (1-0) tandis que l’Argentine a enchaîné trois victoires en inscrivant 10 buts pour 4 buts encaissés. La Yougoslavie et les Etats-Unis se sont également parfaitement tirés de ce premier tour mais ont cédé face aux deux sud-américains en demi-finales. La France, qui a perdu deux de ses trois rencontres possède toutefois la particularité d’avoir inscrit le premier but de l’histoire de la Coupe du Monde par Lucien Laurent face au Mexique. Bert Patenaude, joueur américain, a lui l’honneur d’avoir réalisé le premier hat-trick devant le Paraguay. Avec 3.89 buts de moyenne par match, ce mondial a été riche en réalisations... mais il est vrai qu’à l’époque, le seul objectif du jeu était de marquer un but de plus que son adversaire peu importe le résultat... Avant leur finale, l’Argentine et l’Uruguay en sont presque venus aux mains à cause du ballon... Cette anecdote est la plus célèbre de ce premier mondial, en voici d’autres ! Photo L’Uruguay a été désigné comme premier pays à accueillir la Coupe du Monde grâce à sa médaille d’or olympique acquise à Amsterdam en 1928. Ce sera la seule fois où il n’y aura pas d’éliminatoires pour accéder à la phase finale. En 1930, les équipes européennes conviées à participer au tournoi ont eu toutes les peines du monde à réunir les sommes nécessaires pour payer les voyages en bateau. La FIFA et le gouvernement uruguayen ont été obligés de mettre la main à la poche... Et même comme ça, seules quatre formations du Vieux Continent ont pris part à la compétition : la France, la Belgique, la Yougoslavie et la Roumanie. anecdotesAvant de disputer la finale, l’Uruguay et l’Argentine sont entrés en conflit... à cause du ballon. La Céleste voulait absolument jouer avec le sien tandis que les Albicelestes étaient fans du leur. La FIFA a été contrainte d’intervenir et à coupé la poire en deux, décrétant que chaque mi-temps aurait son ballon... La première avec le ballon argentin s’est achevée sur le score de 2-1 pour l’Argentine. Mais tout a changé quand les Uruguayens ont évolué avec le leur en seconde période, inscrivant trois buts. Score final : 4-2 pour l’Uruguay. Existe-t-il un rapport quelconque avec le ballon ? Toujours est-il que depuis, chaque mondial possède son ballon officiel. Pour la première et dernière fois, il n’y a pas eu de petite finale pour décider qui serait le troisième de la compétition. Enfin officiellement... car officieusement, les Etats-Unis et la Yougoslavie se sont retrouvés clandestinement pour faire leur match... Ce sont les Slaves qui l’ont emporté par 3 buts à 1... mais chuuuut... la finaleL’Uruguay et l’Argentine ont disputé la première finale de la Coupe du Monde et le match a tourné en faveur du pays hôte (4-2) après une partie éblouissante. Photo La finale Elle s’est déroulée le 30 juillet 1930 devant plus de 80 000 spectateurs réunis dans l’enceinte du Stade Centenario de Montevideo. Le Belge Jan Langenus, a été le premier arbitre a officier en finale de Coupe du Monde. L’Uruguay a inscrit le premier but dès la 12ème minute par l’intermédiaire de Dorado mais les Argentins sont rapidement parvenus à égaliser par Peucelle à la 20ème puis ont pris l’avantage sur un coup de génie de Guillermo Stabile à la 38ème. Les journaux de l’époque parlent d’un match passionnant opposant deux équipes aux styles très proches avec... cinq attaquants ! En seconde période, l’Uruguay a fait l’étalage de toute sa classe en inscrivant trois nouveaux buts : Cea (58ème), Iriarte (68ème) et Castro (89ème) ont offert le premier titre mondial à la Céleste sur le score de 4 buts à 2. La feuille de match URUGUAY Ballestero - Mascheroni, Nasazzi - Andrade, Fernández, Gestido - Dorado, Scarone, Castro, Cea, Iriarte ARGENTINA Botasso - Della Torre, Paternoster - J.Evaristo, Monti, Arico Suárez - Peucelle, Varallo, Stábile, Ferreira, M.Evaristo Buts : 1-0 Dorado (12e), 1-1 Peucelle (20e), 1-2 Stábile (28e), 2-2 Cea (58e), 3-2 Iriarte (68e), 4-2 Castro (89e) Stade : Centenario, de Montevideo. 80.000 spectateurs. Arbitre: Jan Langenus (Belgique) L’Argentin Guillermo Stábile n’était pas titulaire en début de Mondial, mais la blessure d’un de ses coéquipiers lui a ouvert les portes de la gloire... Photo Le buteur : Guillermo StabileÂgé de 25 ans, Guillermo Stábile a été l’arme fatale de la sélection argentine. Non titularisé pour le premier match face à l’équipe de France, il a du remplacer sur blessure Roberto Charro, l’habituel buteur argentin... Et pour ses débuts dans la compétition, il a fait mieux qu’un simple intérim en marquant trois buts lors de la victoire des siens face au Mexique (6-3). Puis deux nouveaux contre le Pérou (3-1) et encore un doublé devant les Etats-Unis en demi-finale (6-1). Avec une dernière réalisation en finale face à l’Uruguay (2-4), Stábile a conclu le tournoi avec huit buts à son compteur en quatre rencontres devenant du même coup le premier meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du Monde. Après avoir remisé ses crampons, il est devenu à 34 ans le sélectionneur de l’Argentine durant vingt ans, remportant 6 titres sud-américains avec les Albicelestes. la révélation - le chiliParmi les 13 équipes conviées à cette première Coupe du Monde, la sélection du Chili a été la véritable révélation du tournoi... Si l’Argentine ne s’était pas mise en travers de la route du Chili, cette dernière aurait pu aller beaucoup plus loin dans cette première Coupe du Monde... La Roja avait en effet jusque-là surpassée ses adversaires (3-0 face au Mexique, 1-0 contre la France). Mais face à l’Argentine, Schneberger et ses hommes se sont inclinés 3-1 et n’ont pu se qualifier pour les demi-finales de la compétition. Si ce premier tournoi avait suivi l’actuel format de la compétition, nul doute que le Chili serait parvenu au second tour et aurait lutter contre les deux autres grandes puissances sud-américaines qu’étaient l’Uruguay et l’Argentine. Cette première Coupe du Monde nous a offert de belles rencontres. La plus belle restera certainement Argentine - Mexique où 9 buts ont été inscrits (6-3). Photo Le plus beau match : Argentine - Mexique (6-3)Dans cette seconde journée du groupe A, l’Argentine a démarré sur les chapeaux de roues, en marquant trois fois, en seulement neuf minutes (de la 8e à la 17e). Rosas a bien réduit le score en faveur du Mexique, mais deux nouvelles réalisations ont permis aux Argentins d’atteindre la mi-temps en menant 5 à 1. Les Aztèques sont revenus avec de plus nobles intentions en seconde période et ont commencé à croire en leurs chances en marquant deux nouveaux buts. Mais Stabile à coupé court à la rébellion mexicaine en inscrivant le dernier but de la rencontre. 6-3, score final soit 9 buts... Sachant que les deux portiers ont arrêté un penalty chacun ! L’équipe-type d’Uruguay 1930Formation 2-3-5 Yaksic (Yougoslavie) Paternóster (Argentine), Nasazzi (Uruguay) Andrade (Uruguay), Zumelzú (Argentine), Gestido (Uruguay) Peucelle (Argentine), Scarone (Uruguay), Stábile (Argentine), Ferreira (Argentine), Langiller (France) | |
| | | nassim Modérateur
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:45 | |
| Le Mondial 1934En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui, le Mondial organisé en Italie en 1934. Après l'Amérique du Sud, cette édition consacré les Nations européennes sous le regard de Mussolini.LE BILANLieu : Italie Participants : 30 (Tournoi final : 16) Champion : Italie Matches : 17 Buts marqués : 70 (4.12 par match) Meilleur buteur : Oldrich Nejedlý (TCH) 5 buts Affluence : 395 000 (23 235 par match)LA FINALE : ITALIE - TCHECOSLOVAQUIE (2-1, a.p.)Buts : Orsi (81e), Schiavio (95e) pour l'Italie et Puč (71e) pour la Tchécoslovaquie ITALIE : Giampiero Combi - Eraldo Monzeglio, Luigi Allemandi - Attilio Ferraris, Luis Monti, Luigi Bertolini - Enrico Guaita, Giuseppe Meazza, Angelo Schiavio, Giovanni Ferrari, Raimondo Orsi TCHECOSLOVAQUIE : Frantisek Plánička - Ladislav Ženisnek, Josef Čtyroký - Josef Kostálek, Stefan Čambal, Rudolf Krcil - Frantisek Junek, Frantisek Svoboda, Jiri Sobotka, Oldrich Nejedlý, Antonin Puč A Rome devant 55 000 spectateurs - dont Mussolini - les Italiens remportent dans la douleur la 2e édition de la Coupe du monde. Face à des Tchécoslovaques inspirés, la Squadra Azzurra peine à faire le jeu et encaisse le premier but de la rencontre par Puc à la 71e (0-1). Grâce à Orsi (81e), l'Italie revient dans la partie et accroche les prolongations. Une séance qui sera fatale à la Tchécoslovaquie, Schiavo inscrivant le but de la victoire à la 95e minute (2-1). Malgré le contexte, le succès ne souffre d'aucune contestation s'accordent ç dire tous les observateurs. LA STAR : GIUSEPPE MEAZZA (ITALIE)La grandeur du football italien est née avec lui. Précoce, Giuseppe Meazza débute à 17 ans sa carrière en Serie A dans les rangs du prestigieux Inter Milan. Aussi redoutable passeur que buteur, il intègre rapidement l'équipe nationale avec qui il totalisera 33 buts en 53 sélections. Lors du mondial 1934, Meazza en inscrit deux dont un décisif face à l'Espagne en quart (1-0). En finale, il glace les supporters italiens en se blessant sur un tacle. Mais, s'il ne marque pas, le Canoniero revient en jeu et offre le but de la victoire à Schiavo durant les prolongations. Décédé en 1979, le Stade San Siro est rebaptisé à son nom, lui qui évolua dans les deux clubs de Milan durant sa carrière. Bel hommage pour celui qui fut aussi capitaine de l'Italie en 1938. LE BUT : ABDEL FAWZI (EGYPTE)Première formation africaine à participer à une Coupe du monde, l'Egypte retiendra le doublé inscrit par Fawzi contre la Hongrie en 8es de finale. En marquant aux 35e et 39e minutes, le buteur égyptien a permis à son équipe de revenir au score à la pause (2-2). Dominés en seconde période, les coéquipiers de Fawzi s'inclineront finalement 4 à 2. LE SAVIEZ-VOUS ?- Présent à la Coupe du monde 1930 avec l'Argentine, Luigi Monti s'était incliné en finale face à l'Uruguay (4-2). Apparemment marqué par ce terrible échec, le défenseur décide de se faire naturaliser italien et intègre la Squadra Azzurra quatre ans plus tard. Un choix judicieux puisqu'il remporte cette fois-ci le trophée, tout comme son coéquipier Orsi, lui aussi d'origine argentine. Les Italiens avaient ainsi naturalisé quatre footballeurs argentins, finaliste quatre années auparavant. - Les quarts de finale proposent une affiche explosive entre l'Italie de Mussolini et la jeune République d'Espagne. Il faudra d'ailleurs deux matches pour départager les deux formations. Malgré un arbitrage à la maison, les Espagnols accrochent le match le match nul (1-1). Les arbitres ferment les yeux sur les agressions de l'Italien Luigi Monti, que le très mesuré journaliste français Lucien Gamblin qualifiera de "boucher" et refusent plusieurs buts aux Espagnols, déjà handicapés par les blessures de Chacho, Bosch ou Quincoces. Le lendemain, après avoir incorporé des joueurs frais (cinq changements), la Squadra Azzurra s'impose grâce à Meazza (1-0). - Pour Benito Mussolini, cette Coupe du monde organisée en Italie est une aubaine pour faire la promotion du régime fasciste. Dans la loge drapée de pourpre, il assiste donc avec angoisse à la finale mais peut laisser exulter sa joie au coup de sifflet final. Lorsque Combi, un des meilleurs gardiens de l'époque, vient soulever le trophée en or massif, il se voit également remettre par Mussolini un énorme saladier aujourd'hui appelé "Coupe du Duce" pour saluer la victoire de la Squadra Azzurra. - Pour la première fois, un pays africain a participé à une phase finale de Coupe du monde en 1934. Il s'agissait alors de l'Egypte avait affronté la Palestine en qualification. Placée dans le même groupe, la Turquie avait déclaré forfait. Une première qui ne fût pas couronnée de succès puisque les Pharaons s'arrêtèrent dès le 1er tour après avoir été battus à Naples par la Hongrie (2-4). Il faudra attendre 36 ans et le Mondial 1970 pour revoir un pays africain en phase finale. - Pour la première fois, les matches de la Coupe du monde sur retransmis à la radio grâce à la télégraphie sans fil (TSF). Les Américains paient ainsi 10 000 lires pour apprendre que leurs joueurs sont sortis d'emblée par les Italiens (7-1). LE CHIFFRE : 8En réaction aux nombreuses défections des équipes européennes en 1930, notamment l'Italie, l'Amérique du Sud boycotte le Mondial. L'Argentine et le Brésil n'envoient que des équipes bis. Après un périple de 13 000 kilomètres, les deux formations ne disputent d'ailleurs qu'un seul match, une défaite, avant de rentrer à la maison. Quant à l'Uruguay, champion du monde en titre, il ne fait même pas le voyage. Pas étonnant donc de retrouver uniquement des formations du Vieux continent en quarts de finale, soit huit représentants. LES BLEUS : ELIMINATION AU 1er TOURUn petit tour et puis s'en va. Le 27 mai à Turin, l'équipe de France chute d'entrée face à l'Autriche lors des 8es de finale. Formés de vrais professionnels, les Bleus ouvrent pourtant le score dès la 18e par Jean Nicolas (1-0), mais se font reprendre juste avant la pause par Matthias Sindelar, le "Mozart du ballon rond" (1-1, 45e). Toujours à égalité à l'issue des 90 minutes, les deux équipes se lancent dans une séance de prolongation mouvementée. Supérieurs physiquement, les Autrichiens font le trou, avec deux buts de Schall (93e) et Bican (109e). Accrocheurs, les tricolores réduisent le score par Verriest sur penalty (115e). Défaits 3 à 2, les coéquipiers de Thépot n'ont pas à rougir de cette défaite face à la "wunderteam", l'une des meilleures formations du moment. L'EQUIPE-TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:46 | |
| Le Mondial 1938En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui : France 1938. Après avoir remporté l'édition précédente, l'Italie met la main sur le trophée Jules-Rimet une deuxième fois de suite. LE BILAN :Lieu : France Participants : 15 Champion : Italie Matches : 18 Buts marqués : 84 (4,66 par match) Meilleur buteur : Leonidas (BRE) 8 buts Affluence : 483 000 (26 833 par match)LA FINALE : ITALIE - HONGRIE (4-2)Buts : Colaussi (5e, 35e), Piola (16e, 82e) pour l'Italie. Titkos (7e), Sarosi (70e) pour la Hongrie ITALIE : Olivieri, Foni, Rava, Serantoni, Andreolo, Locatelli, Biavati, Meazza, Piola, Ferrari, Colaussi HONGRIE : Szabo, Polgar, Biro, Szalay, Szücs, Lazar, Sas, Zsengeller, Sarosi, Vincze, Titkos Le 19 juin 1938 à Colombes, l'Italie conserve son titre remporté quatre ans plus tôt en prenant le meilleur sur la Hongrie. Arbitrée par le Français, M. Georges Capdeville, cette rencontre démarre sur les chapeaux de roue. Dès la 5e minute, Colaussi ouvre le score en faveur des Italiens (1-0). Si Titkos égalise deux minutes plus tard pour les Magyars (1-1, 7e), Piola (16e) puis Colaussi (35e) mettent la Squadra Azzurra sur de bons rails (3-1). A la pause, les Italiens ont déjà une main sur le trophée. En seconde période, Sarosi redonne espoir aux Hongrois (3-2, 70e) avant que Piola ne plie l'affaire (4-2, 82e). L'Italie du dictateur Benito Mussolini est championne du monde pour la deuxième fois. LA STAR : LEONIDAS (BRESIL)Leonidas symbolise l'arrivée du Brésil sur le devant de la scène internationale. Meilleur buteur du tournoi avec 8 réalisations en quatre rencontres, l'attaquant a particulièrement brillé face à la Pologne, contre qui il a inscrit 4 buts. Une rencontre disputée sous la pluie à Strasbourg et durant laquelle l'arbitre a demandé au Brésilien de remettre ses chaussures, ce dernier se sentant plus à l'aise pieds nus. Auteur de 25 buts en 25 sélections, Leonidas est l'un des précurseurs du football samba. LE BUT : ANDRE ABEGGLEN (SUISSE)Il fut le bourreau de la "grande Allemagne". Composée des meilleurs joueurs allemands et autrichiens après l'Anschluss, la Mannschaft tombe sur un os appelé André Abegglen. En huitièmes de finale, le leader de la sélection suisse inscrit le but égalisateur qui permet à son équipe de rejouer le match (1-1). Lors de la deuxième rencontre, alors que les deux équipes sont à égalité (2-2), il inscrit un incroyable doublé en l'espace de trois minutes (75e, 78e). LE SAVIEZ-VOUS ?- "En acceptant d'être battu, j'ai sauvé la vie à onze hommes". Voici ce qu'a déclaré le gardien hongrois Szabo après la défaite de son équipe contre l'Italie en finale. Une réplique "grinçante" qui fait allusion au télégramme que Mussolini avait envoyé à la Saquadra Azzurra avant la finale, dans lequel figuraient ces quelques mots : "Vaincre ou mourir". - En demi-finale de la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien avait décidé de se passer de Leonidas. Dans le souci de préserver son attaquant virevoltant pour la finale. Un choix stratégique qui n'avait pas été payant. Et pour cause, la Squadra Azzurra avait sorti la sélection auriverde 2-1. - Le short ou le penalty ? Les deux pour Meazza ! Lors de la demi-finale de la Coupe du monde entre l'Italie et le Brésil, Giuseppe Meazza eut une mésaventure peu commune. Au moment de tirer un penalty, le stratége italien vit l'élastique de son short lâcher. Plutôt que de le perdre au moment de prendre son élan, Meazza le tint d'une main et réussit à frapper et marquer le penalty. L'Italie menait alors 2-0 et filait vers la finale. LE CHIFFRE : 2Comme le nombre de joueurs ayant participé à la Coupe du monde française et au Mondial brésilien disputé en 1950. Seconde guerre mondiale oblige, le football est passé au deuxième plan durant six ans. Le temps de reconstruire et de repartir, la FIFA a attendu jusqu'en 1950 avant d'organiser la quatrième Coupe du monde de l'histoire. Les deux joueurs ayant disputé les deux compétitions sont Alfred Bickel (Suisse) et Erik Nilsson (Suède). LES BLEUS : ELIMINATION EN QUARTS DE FINALEPays organisateur, la France espère connaître le même succès que l'Uruguay en 1930 et que l'Italie en 1934. A savoir : remporter la Coupe du monde à domicile. Il n'en sera rien. Après avoir battu la Belgique (3-1) en 8e de finale, grâce à un but de Veinante et un doublé de Nicolas, les Bleus tombent face à l'Italie. A Colombes, devant plus de 58 000 spectateurs, les coéquipiers de Di Lorto tiennent tête aux tenants du titre durant toute la première mi-temps (1-1), avant de craquer en seconde période encaissant deux buts signés Piola (3-1). L'EQUIPE TYPE : | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:47 | |
| Le Mondial 1950En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui, le premier Mondial de l'après-guerre organisé au Brésil et remporté par l'Uruguay. La Celeste étant sacrée pour la seconde fois de son histoire.LE BILANLieu : Brésil Participants : 13 Champion : Uruguay Matches : 22 Buts marqués : 88 buts (4 par match) Meilleur buteur : Ademir (BRE) 9 buts Affluence : 1 337 000 (60 773 par match) LA "FINALE" : BRESIL - URUGUAY 1-2Buts : Friaça (48e) pour le Brésil, Schiaffino (68e), Ghiggia (81e) pour l'Uruguay BRESIL : Barbosa - Augusto, Juvenal - Bauer, Danilo, Bigode - Friaça, Zizinho, Ademir, Jair, Chico. (Entraîneur : Flavio Costa) URUGUAY : Maspoli - Matias Gonzalez, Tejera - Gambetta, Varela, Andrade - Ghiggia, J. Perez, Miguez, Schiaffino, Moran. (Entraîneur : Juan Lopez) La "finale" de la Coupe du monde 2006 n'en n'est pas une. Les quatre dernières formations qualifiées (Espagne, Suède, Brésil et Uruguay) sont réunies lors d'un tour final. L'Uruguay et le Brésil se rencontrent lors de la dernière journée. Les Auriverde sont attendus par un Maracana flambant neuf et tout un peuple. La Coupe du monde sera brésilienne avec un match nul. Vainqueur de la Suède (7-1) et de l'Espagne (6-1), le Brésil est largement favori. Et tout part du mieux possible puisque les hommes de Flavio Costa ouvrent la marque après la pause. Crispés, les hôtes du Mondial cèdent sous la pression et prennent deux buts par Schiaffino (68e) et Ghiggia (81e) en fin de match. Le ciel tombe sur la tête du Brésil. Les officiels en oublient même de remettre le trophée aux Uruguayens. La Celeste est championne du monde pour la deuxième fois après 1930. LA STAR : SCHIAFFINO (URUGUAY)Deuxième meilleur réalisateur de la Coupe du monde 1950 derrière Ademir (9 buts), Juan Alberto Schiaffino a inscrit son cinquième et dernier but du Mondial face au Brésil. Homme de l'égalisation, l'inter a grandement participé au deuxième sacre uruguayen. Gaucher doté d'une technique intéressante, il disputera ensuite une autre Coupe du monde en 1954, lors de laquelle les champions du monde uruguayens ne s'inclineront qu'en demi-finale face à la Hongrie. International à 46 reprises avec la Celeste, Juan Alberto Schiaffino comptera 4 sélections avec l'Italie. Trois fois champion d'Italie avec le Milan AC et finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions 1958, Schiaffino est l'un des plus grands joueurs uruguayens de l'histoire. LE BUT : ALCIDES GHIGGIA (URUGUAY)Alcides Ghiggia n'a sans doute pas marqué le plus beau but de l'histoire de la Coupe du monde mais sans doute celui qui a engendré les plus grosses conséquences. A la 81e minute du match final face au Brésil, l'Uruguayen est parti sur le côté et, au lieu de centrer vers Schiaffino, a préféré profiter du trou laissé par Barbosa, pour le tromper. Un but pour l'éternité. Alcides Ghiggia deviendra un héros. Moacyr Nascimento Barbosa, l'un des meilleurs gardiens du monde, ne s'en remettra jamais. Criblé de dettes et honni de ses compatriotes, il mourra dans l'indifférence générale. LE SAVIEZ-VOUS ?- Qualifiée pour la Coupe du monde, l'Inde a finalement refusé de participer au quatrième Mondial de l'histoire car la FIFA avait refusé que les Indiens disputent la compétition pieds nus. - Cette année-là, l'Angleterre dispute la première Coupe du monde de son histoire. Les Anglais arrivent avec un statut de favori mais vont vite déchanter. Pensionnaires du groupe 2, les futurs champions du monde 1966 connaissent une étonnante défaite face aux Etats-Unis (1-0) et une deuxième face aux Espagnols (1-0). L'Angleterre ne jouera pas le tour final. LE CHIFFRE : 174 000Jamais une "finale" n'avait et n'aura attiré autant de spectateurs. Officiellement, ils étaient 174 000 à assister à la défaite terrible du Brésil face à l'Uruguay. Officieusement, plus de 200 000 Brésiliens avaient pris place dans le tout nouveau Maracana de Rio de Janeiro. Construit pour l'occasion, le plus grand stade du monde n'était pas encore totalement terminé lorsque la compétition a démarré. Commencé en août 1948, le Maracana ne disposait pas d'une tribune de presse digne de son nom le jour de son inauguration. LE ONZE TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:47 | |
| Le Mondial 1954En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui : Suisse 1954. Champions olympiques en 1952, les Hongrois illuminent le monde par leur jeu ultra-offensif. Mais c'est bien la RFA qui remporte sa première Coupe du monde.LE BILANLieu : Suisse Participants : 16 Champion : RFA Matches : 26 Buts marqués : 140 (5,38 par match) Meilleur buteur : Sandor Kocsis (HON) 11 buts Affluence : 943 000 (36 269 par match) LA FINALE : RFA - HONGRIE : 3-2Buts : Morlock (10e), Rahn (18e, 84e) pour la RFA; Puskas (6e), Czibor (8e) pour la Hongrie RFA : Turek - Posipal, Liebrich, Kohlmeyer - Eckel, Mai - Rahn, Morlock, Ottmar Walter, Fritz Walter (Cap.), Schäfer. (Entraîneur : Sepp Herberger) HONGRIE : Grosics - Buszansky, Lorant, Lantos - Bozsik, Zakarias - Czibor, Kocsis, Hidegkuti, Puskas (Cap.), Toth J. (Entraîneur : Gusztav Sebes) Invaincue depuis 31 matches, la Hongrie part archi-favorite de la finale de la Coupe du monde 1954. Sur le terrain boueux de Berne, les Hongrois un adversaire qu'ils avaient battu 8-3 lors de la phase de poule, la RFA. Blessé lors de cette rencontre et longtemps incertain, Puskas fait le forcing pour être dans l'équipe de départ. L'ailier du Real Madrid ouvre la marque (6e), puis les Hongrois doublent la mise par Czibor (8e). Cueillis à froid, les Allemands réussissent pourtant un incroyable retournement de situation. Après la réduction du score de Morlock (10e), Rahn crucifie la Hongrie en inscrivant un doublé (18e, 84e). Malgré un nombre incalculable d'occasions, deux tirs sur les montants et un but refusé à Puskas à deux minutes de la fin du match, les Hongrois s'inclinent à la surprise générale face à la RFA, qui remporte en Suisse la première Coupe du monde de son histoire. LA STAR : SANDOR KOCSIS (HONGRIE)Après avoir activement participé à la conquête du titre olympique hongrois en 1952, Sandor Kocsis a marqué la Coupe du monde 1954 de son empreinte. Avec 11 buts au compteur, dont quatre inscrits lors de la victoire historique de son équipe face à la RFA en phase de poules (8-3), l'attaquant des Magyars a enlevé le titre de meilleur réalisateur de la compétition. Il restera cependant le héros malheureux de la finale perdue contre les Allemands de l'Ouest avec une tête renvoyée par la transversale alors que les deux équipes étaient à 2-2. Auteur de 74 buts en 68 sélections, il a notamment disputé la finale de la Coupe des clubs champions du FC Barcelone avec une autre des plus grandes stars de l'équipe hongroise, Czibor. LE BUT : HELMUT RAHN (RFA)Helmut Rahn n'était certainement pas le joueur le plus flamboyant d'une attaque allemande qui comptait dans ses rangs une légende comme Fritz Walter. Mais il restera à jamais le joueur qui a offert à la Mannschaft son premier titre de championne du monde. Déjà buteur en quarts de finale face à la Yougoslavie (2-0), Rahn a signé un doublé en finale contre la Hongrie, dont le but de la victoire à la 84e minute. Sur une action initiée par Schäfer et relayée par Walter, il s'empare du ballon aux abords de la surface, élimine deux défenseurs hongrois par un enchaînement de crochets avant de placer une frappe victorieuse du pied gauche. Malgré plusieurs occasions en fin de match, les Hongrois n'ont jamais pu se remettre de cet exploit de Rahn. LE SAVIEZ-VOUS- La Coupe du monde 1954 a été la première de l'histoire à être retransmise à la télévision. Huit rencontres de l'édition suisse ont été diffusées sur le petit écran. - L'édition 1954 a également été marquée par l'application d'un système de têtes de série pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde. La première phase s'est déroulée avec quatre poules de quatre équipes, dont deux têtes de série désignées avant la compétition selon le classement mondial de l'époque. Ironie de l'histoire, la RFA n'avait pas bénéficié de ce statut et elle demeure aujourd'hui la seule nation non tête de série à avoir remporté la compétition depuis que ce système a été instauré. - La Coupe du monde 1954 a marqué l'apparition des maillots numérotés. - Pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde, deux frères ont disputé la finale et ont été sacrés champions du monde en 1954. Il s'agissait des Allemands de l'Ouest Fritz et Ottmar Walter. LE CHIFFRE : 5,38Avec 5,38 buts de moyenne par match, l'édition 1954 restera certainement à jamais la Coupe du monde la plus prolifique de l'histoire. Si la Hongrie a largement contribué à un tel chiffre avec notamment ses deux victoires contre la Corée du Sud (9-0) et la RFA (8-3) lors de la phase de poules, la rencontre la plus riche en buts ne concernait pas les "Magyars". Vainqueurs de la Suisse...7-5, les Autrichiens ont remporté lors du Mondial suisse le match où les filets ont le plus tremblé toutes Coupes du monde confondues. LES BLEUSDésignés tête de série du groupe 1 avec le Brésil, les Français passent complètement à côté de leur entrée dans la compétition en s'inclinant devant la Yougoslavie (1-0) sur un but de Milutinovic au quart d'heure de jeu. Malgré une courte victoire sur le Mexique (3-2), les Tricolores sont éliminés au profit des Yougoslaves, qualifiés avec les Brésiliens. C'est une énorme désillusion pour une génération prometteuse, emmenée notamment par Jean Vincent et Raymond Kopa, qui se montrera bien plus brillante quatre ans plus tard en Suède. LE ONZE TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:48 | |
| Le Mondial 1958En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui, le premier Mondial remporté par le Brésil et la naissance d'une star, Pelé. Avec 13 buts, Just Fontaine (France) casse la baraque et entre dans la jeune histoire de la compétition. LE BILANLieu : Suède Participants : 16 Champion : Brésil Matches : 26 Buts marqués : 126 (3,6 par match) Meilleur buteur : Just Fontaine (FRA) 13 buts Affluence : 868 000 (24 800 par match)LA FINALE : BRESIL - SUEDE : 5-2Buts : Vava (9e, 32e), Pelé (55e, 90e), Zagallo (68e) pour le Brésil, Liedholm (4e), Simonsson (80e) pour la Suède BRESIL : Gilmar - Djalma Santos, Bellini (Cap.), Orlando, Nilton Santos - Zito, Didi - Garrincha, Vava, Pelé, Zagallo. (Entraîneur. : Vicente Feola) SUEDE : Svensson - Bergmark, Gustavsson, Axbom - Börjesson, Parling - Hamrin, Gren, Simonsson, Liedholm (Cap.), Skoglund. (Entraîneur : George Raynor) Huit ans après la tragédie nationale du Maracana, le Brésil atteint les sommets. Emmenée par une triplette Didi, Vava, Pelé (âgé de 17 ans), la sélection auriverde remporte la sixième Coupe du monde de l'histoire. Après avoir balayé la France en demie (5-2), les Brésiliens se présentent face à l'organisateur du Mondial. Les hommes de Vicente Feola sont favoris de cette finale. Comme ils l'étaient il y a huit ans lors du dernier match du tour final de leur Coupe du monde. Cette fois, le Brésil ne passe pas à côté. Après avoir concédé l'ouverture du score par Liedholm (4e), les futurs champions du monde mettent le pied sur le champignon et, grâce à un doublé de Vava (9e, 32e), passent devant. Zagallo et le jeune Pelé feront le break définitif. Auteur de deux buts en finale, la perle noire entre dans l'histoire. Avant de l'incarner. LA STAR : Just Fontaine (France)L'attaquant français Just Fontaine est le joueur de cette Coupe du monde. Troisième de la compétition avec l'équipe de France, "Justo" réussit un exploit qui est toujours inégalé et qui le sera certainement jamais. En six rencontres, le Rémois marque à 13 reprises. Un quadruplé face à la RFA, un triplé face au Paraguay, deux doublés face à la Yougoslavie et l'Irlande du Nord et deux autres buts face à l'Ecosse et au Brésil, le Français a été au four et au moulin. Et dire que l'homme avait été opéré du ménisque au milieu de la saison 1957/1958... Malheureusement pour Just Fontaine, cette Coupe du monde réussie n'aura pas de suite. A 27 ans, une jambe brisée, l'homme aux 13 buts devra mettre un terme à sa carrière. LE BUT : Helmut Rahn (Allemagne)Comme en 1954, la République Fédérale d'Allemagne élimine la Yougoslavie en quarts de finale. Et comme quatre ans plus tôt, les Allemands peuvent compter sur Helmut Rahn. Buteur décisif lors de la finale de la Coupe du monde 1954, l'attaquant est toujours aussi utile. C'est lui qui élimine la Yougoslavie d'un but superbe (1-0). Un débordement côté droit qui se termine par une frappe tendue dans un angle ultra-fermé. Krivokuca a beau plonger pour fermer son angle, le mal est fait et les Allemands sont en route vers les demies. Malgré un passage par la case prison pour conduite en état d'ivresse, le talent d'Helmut Rahn est intact. LE SAVIEZ-VOUS ?- Au premier tour, l'Angleterre et le Brésil s'affrontent et se quittent sur un score nul et vierge. Ce 0-0 est aussi le premier de l'histoire de la Coupe du monde. - Mario Zagallo remporte sa première Coupe du monde en 1958. La première d'une longue série puisque le Brésilien s'imposera en 1962 une nouvelle fois en tant que joueur. Il sera titré deux nouvelles fois en tant que sélectionneur et sélectionneur adjoint en 1970 et 1994. - A l'occasion de cette sixième Coupe du monde de l'histoire, le Royaume-Uni qualifie ses quatre représentants : l'Angleterre, l'Ecosse, l'Irlande du Nord et le Pays de Galles. Les quatre entités insulaires connaitront des fortunes diverses puisque seuls le Pays de Galles et l'Irlande du Nord passeront le premier tour mais tomberont en quarts face au Brésil et à la France. - En remportant la Coupe du monde 1958 en Suède, le Brésil est devenu la première équipe nationale à remporter le titre suprême hors de son continent d'origine. Et l'est resté. En effet, les Auriverde ont remporté une autre Coupe du monde en 2002, cette fois au Japon. L'Argentine, l'Uruguay, l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre et la France se sont imposés sur leur propre continent. LE CHIFFRE : 17 ans et 235 joursIl n'avait pas encore 18 ans... et pourtant, Edson Arantes do Nascimento entre dans l'histoire de la Coupe du monde. Déjà. Entouré de joueurs d'exception, Garrincha notamment, le jeune Pelé remporte la Coupe du monde à 17 ans et 235 jours. Le joueur de Santos devient le plus jeune champion du monde en progressant au fur et à mesure des tours. Discret avant la compétition et au premier tour, Pelé monte en puissance. Deux doublés en demi-finale et en finale le font entrer dans l'histoire du football mondial. Et c'est en larmes que ce fils d'un modeste footballeur reçoit la Coupe Jules-Rimet. LES BLEUS : Troisièmes du MondialÇa y est, la France est sortie de l'ombre. Vingt-huit ans après la première Coupe du monde de l'histoire, les Bleus et une génération dorée, composée en partie des joueurs issus du Stade de Reims, réussissent un Mondial de toute beauté. Emmenée par les Kopa, Piantoni, Jonquet et évidemment Fontaine, la France fait son chemin. Vainqueurs du Paraguay (7-3), de l'Ecosse (2-1) et battue par la Yougoslavie (3-2) au premier tour, les Tricolores passent en quarts de finale où ils éliminent l'Irlande du Nord (4-0) sans coup férir. La demi-finale face au Brésil et la blessure de Jonquet (alors que les remplacements n'existent pas encore) mettent les Bleus au supplice. Le Brésil passe (5-2). La France terminera tout de même troisième après une victoire remplie de symboles face à la RFA (6-3). LE ONZE TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:49 | |
| Le Mondial 1962En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui: Chili 1962. Tenants du titre, les Brésiliens réalisent le doublé au cours d'une compétition restée dans l'histoire comme celle qui aura marqué les débuts de la violence dans le jeu. LE BILANLieu : Chili Participants : 16 Champion : Brésil Matches : 32 Buts marqués : 89 (2,78 par match) Meilleur buteur : Drazan Jerkovic (YOU) 5 buts Affluence : 776 000 (24 250 par match) LA FINALE : BRESIL-TCHECOSLOVAQUIE : 3-1Buts : Masopust (15e) pour la Tchécoslovaquie. Amarildo (17e), Zito (68e), Vava (77e) pour le Brésil. BRESIL : Gilmar - Djalma Santos, Zozimo, Mauro (Cap.), Nilton Santos - Zito, Didi - Garrincha, Vava, Amarildo, Zagallo. (Entraîneur : Aymoré Moreira) TCHECOSLOVAQUIE : Schrojf - Tichy, Pluskal - Popluhar, Novak (Cap.) - Masopust, Kvasniak - Pospichal, Scherer, Kadraba, Jelinek. (Entraîneur : Rudolf Vytlacil) Le Brésil remporte au Chili son deuxième titre de champion du monde. Ce ne sera pas celui qui laissera les plus grands souvenirs. Parce le jeu pratiqué par la sélection auriverde est moins flamboyant qu'en Suède et parce que le plus grand d'entre eux, Pelé, ne dispute qu'un match avant d'être blessé. Comme un symbole de l'état d'esprit qui règnera sur les pelouses durant ce Mondial. Heureusement, les artistes ont le dernier mot. Vava, mais surtout Garrincha, dribbleur génial, et Amarildo, remplaçant de Pelé, emmènent le Brésil vers les sommets. La méritante Tchécoslovaquie de Masopust résiste en finale mais cède finalement sur des réalisations d'Amarildo, Zito et Vava. La morale est sauve. LA STAR : Garrincha (Brésil)Pelé blessé dès le deuxième match du Brésil, contre la Tchécoslovaquie (déjà), la conduite du jeu va échouer à Garrincha. L'ailier droit de Botafogo ne décevra pas puisqu'avec 4 buts au compteur, il sera élu meilleur jouer du tournoi. Mais, plus encore que ses statistiques, c'est surtout le style inimitable du Brésilien qui hante encore les mémoires des plus anciens. L'homme aux légendaires jambes arquées enchante les foules chiliennes par ce dribble devenu mythique : feinte de crochet intérieur, départ vers l'extérieur. Aussi systématique et prévisible qu'incontrable ! LE BUT : Vaclav Masek (Tchécoslovaquie)Si l'on se souvient plus facilement des buts du Français Bernard Lacombe qui mit 37 secondes avant de marquer contre l'Italie en 1978, de celui de Brian Robson contre la France en 1982 (27 secondes) ou encore de la réalisation d'Hakan Sukur en 2002 face à la Corée du Sud (11 secondes), la réalisation la plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde fut longtemps la propriété de Vaclav Masek. Quinze secondes ont suffi à ce dernier pour tromper le légendaire gardien mexicain Carbajal. LE SAVIEZ-VOUS ?- Neuf joueurs brésiliens présents lors de la campagne victorieuse en 1958 en Suède sont de nouveau sacrés au Chili. Avec cette deuxième victoire, le Brésil rejoint l'Uruguay et l'Italie au palmarès des pays ayant déjà brandi deux Coupes Jules Rimet. - A 36 ans, le légendaire Alfredo Di Stefano, double Ballon d'Or et considéré comme le meilleur joueur du monde avant l'avènement de Pelé, dispute son premier Mondial. L'Argentin, naturalisé Espagnol, est malheureusement blessé et ne pourra pas jouer le match de qualification face au Brésil. - Le match Italie-Chili (0-2) du premier tour reste comme l'un des plus scandaleux de l'histoire de la Coupe du monde. La rencontre dégénère en un véritable pugilat et, si seulement deux joueurs italiens sont exclus, le nombre de cartons rouges aurait pu (dû) être beaucoup plus élevé. Il faudra l'intervention de la police pour que les joueurs puissent regagner en sécurité les vestiaires au coup de sifflet final. LE CHIFFRE : 5000C'est le nombre, terrible, de morts lors d'un tremblement de terre survenu au Chili en 1960. Paradoxalement, alors que le pays est en ruine, cet évènement tragique va permettre à l'état des Andes d'être désigné pays hôte de ce Mondial deux ans plus tard alors que l'Argentine était donnée grande favorite. Les organisateurs chiliens vont réussir à s'attirer la pitié de la FIFA en déclarant notamment : "Nous n'avons rien. C'est pour ça qu'il nous faut le Mondial." LES BLEUS : LA FRANCE NE S'EST PAS QUALIFIEELE ONZE TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:49 | |
| Le Mondial 1966En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui : Angleterre 1966. Double champion du monde en titre, le Brésil laisse sa couronne aux Anglais. Inventeurs du football, les coéquipiers de Bobby Moore sont enfin au sommet. LE BILANLieu : Angleterre Participants : 16 Champion : Angleterre Matches : 32 Buts marqués : 89 (2,78 par match) Meilleur buteur : Eusebio (POR) 9 buts Affluence : 1 614 677 (50 459 par match) LA FINALE : ANGLETERRE - RFA : 4-2 (ap)Buts : Hurst (18e, 100e, 120e) et Peters (78e) pour l'Angleterre, Haller (13e) et Weber (90e) pour la RFA ANGLETERRE : Banks - Cohen, John Charlton, Moore (c), Wilson - Stiles, Robert Charlton - Ball, Hurst, Hunt, Peters. (Entraîneur : Alf Ramsey) RFA : Tillkowski - Höttges, Schulz, Weber, Schnellinger - Haller, Beckenbauer - Seeler (c), Held, Overath, Emmerich. (Entraîneur : Helmut Schön) Superbement organisée par la Perfide Albion, la huitième Coupe du monde de l'histoire n'est pas une réussite au plan du jeu et de l'arbitrage. Globalement défensif, le Mondial accouche tout de même d'une finale spectaculaire mais hautement controversée avec trois derniers buts contestables. Accordés par un arbitre dépassé par l'événement, ceux-ci scellent le destin de la compétition. L'Angleterre s'impose 4-2 face à la République Fédérale d'Allemagne du jeune Franz Beckenbaeur. Le futur champion du monde doit s'incliner devant Geoffroy Hurst, auteur d'un triplé, et remplaçant à l'orée de la compétition. Fier, Bobby Moore monte à la tribune de Wembley. Remise par Elisabeth II, la Coupe du monde est anglaise. Enfin. LE BUT : Geoff Hurst (Angleterre)Bien malgré lui, Hurst a inscrit le but le plus discuté de l'histoire de la Coupe du monde. En prolongation et alors que l'Angleterre et l'Allemagne étaient à égalité 2-2, l'attaquant britannique va forcer la décision. De près et d'une frappe en force, Geoffroy Hurst trouve la transversale de Tilkowski. Le portier allemand a juste le temps de se retourner et de voir que le ballon n'a pas franchi la ligne. Schulz dégage en corner alors que Hunt a déjà les bras au ciel. Consulté par M. Dienst, le juge de touche soviétique Bakhramov annonce que le but est valable. L'Angleterre reprend l'avantage (3-2) et s'envole vers le succès. Quarante ans après, ce but reste célèbre... et discuté. LA STAR : Eusebio (Portugal)Dans une Coupe du monde défensive et marquée par quelques coups bas dont Pelé sera l'une des principales victimes, Ferreira da Silva dit Eusebio réussit un tournoi exceptionnel. Auteur de neuf buts dont quatre face à l'étonnante Corée du Nord (qui menait pourtant 3-0) en quart de finale, le "Pelé européen" termine meilleur buteur de la compétition et emmène le Portugal jusqu'à la troisième place. Natif du Mozambique, Eusebio est encore jeune en 1966 (23 ans) mais n'est pas un inconnu. Et pour cause, le Lisboète a déjà remporté une Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1962 avec Benfica. Malheureusement, il ne disputera pas d'autre Coupe du monde. LE SAVIEZ-VOUS ?- La Coupe Jules-Rimet avait été volée au mois de mars 1966 lors d'une exposition à Londres. C'est un dénommé Pickles, chien de son état, qui retrouva le précieux trophée quelques jours plus tard dans un buisson de la banlieue sud londonienne. - En désaccord avec la FIFA qui avait décidé de n'offrir aux pays africains et asiatiques qu'un seul billet pour la compétition, l'Afrique retire ses seize représentants lors des éliminatoires. On pense alors que l'Australie va facilement se qualifier pour le Mondial aux dépens de la Corée du Nord. Il n'en est rien, les Coréens se passent et brilleront en Angleterre en battant l'Italie (1-0) au premier tour. - Dégoûté des nouvelles moeurs du football moderne et victime d'attentats à répétition face à la Bulgarie et au Portugal, Pelé décide de ne pas participer à la Coupe du monde 1970. "Le football idéal est devenu impossible", explique le double champion du monde. Quatre ans plus tard, le Brésilien remportera son troisième titre planétaire... LE CHIFFRE : 1100C'est en livres le montant de la prime touchée par les champions du monde anglais. Soit 2350 euros pour Bobby Moore et ses coéquipiers. Au départ, les titulaires devaient toucher 1500 livres et les remplaçants 750. Finalement, tous se sont accordés sur une somme qui semble dérisoire aujourd'hui et que les futurs champions du monde 2006 jugeraient sans doute indécente. Les temps ont bien changé. LES BLEUS : ELIMINES AU PREMIER TOURAprès avoir manqué la Coupe du monde 1962, l'équipe de France est de retour. Pensionnaires du groupe 1, les Français vont faire long feu. A Wembley, face au Mexique, les coéquipiers de Robert Herbin passent à côté de leur premier match. A l'arrivée, un nul 1-1 insuffisant. D'autant plus que les adversaires suivants sont d'un tout autre acabit que les Mexicains. Logiquement, les Français sont battus par l'Uruguay (2-1) puis l'Angleterre (2-0) et terminent derniers de leur poule. Le sélectionneur Henri Guérin est vilipendé mais ne souhaite pas quitter son poste. Il sera tout de même remplacé par José Arribas. LE ONZE TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:50 | |
| Le Mondial 1970En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui : Mexique 1970. Double champion du monde, le Brésil coiffe sa troisième couronne face aux Italiens. Menés pour la dernière fois par le Roi Pelé, les Auriverde seront irrésistibles.LE BILANLieu : Mexique Participants : 16 Champion : Brésil Matches : 32 Buts marqués : 95 (2,6 buts par match) Meilleur buteur : Müller (RFA) 10 buts Affluence : 1 673 975 (52 312 par match) LA FINALE : Brésil - Italie : 4-1 Buts : Pelé (18e), Gerson (66e), Jairzinho (77e) et Carlos Alberto (84e) pour le Brésil ; Boninsegna (37e) pour l'Italie BRESIL : Felix - Carlos Alberto (c), Brito, Piazza, Everaldo - Clodoaldo, Gerson - Jairzinho, Tostao, Pelé, Rivelino. (Entraîneur : Mario Zagallo) ITALIE : Albertosi - Burgnich, Cera, Rosato, Facchetti (c) - Bertini, Mazzola, De Sisti, Domenghini - Boninsegna, Riva. (Entraîneur : Valcareggi) La neuvième édition de la Coupe du monde restera pour beaucoup la plus belle, tant le spectacle a été au rendez-vous. Organisé au Mexique, le Mondial 1970 restera surtout le retour au premier plan du Brésil qui conquit, avec Mario Zagallo à sa tête, sa troisième couronne, après celles de 1958 et 62, et consacra Pelé un peu plus comme légende vivante du football. Si la Seleçao a atteint le sommet de son art, c"est aussi grâce à une grande variété de joueurs talentueux, qui se révélaient pour la plupart au monde. Après avoir fait déjouer deux anciens champions du monde (l'Angleterre et l'Uruguay), c"est l'Italie, elle aussi double championne du monde, qui se dresse sur le chemin des Brésiliens ce dimanche 21 juin 1970 dans le stade Aztèque, construit pour l'événement. Mais émoussés par une demi-finale d'anthologie face l'Allemagne, les Transalpins vont faire long feu dans cette finale à l'opposition de style parfaite. Les défenseurs italiens connaissent leur première faille à la 18e minute, lorsque Pelé, héritant d'un centre de Rivelino, ouvre le bal offensif d'une tête magnifique. Il faudra une bévue de Clodoaldo pour que l'Italie, par l'intermédiaire de Boninsegna, n'égalise (37e). La seconde période fut un festival des Brésiliens qui marquèrent à trois reprises, la délivrance venant de Gerson (66e), de Jairzinho (77e), qui réussit l'exploit de marquer un but à chaque rencontre cette année-là, puis Carlos Alberto (84e). Le tout pour s'adjuger un troisième sacre en quatre éditions. A ce jour, personne ne peut en dire autant. LA STAR : Pelé (Brésil) Une tentative de lob du gardien adverse du milieu de terrain ; une reprise de volée de 30 mètres, après un dégagement raté du gardien ; une feinte de corps se transformant en grand pont pour se jouer du goal... autant de gestes qui ont fait un peu plus la renommée de Pelé lors de ce Mondial. Révélé en 1958 comme le plus jeune champion du monde à 17 ans, mais blessé en 1962 et 66 au point de ne plus vouloir rejouer une Coupe du monde, Edson Arantes do Nascimento, auteur de du 1000e but de sa carrière en l'an passé, parvint à briller de mille feux au Mexique pour sa quatrième et dernière apparition en compétition internationale. La simplicité de jeu, un état d'esprit irréprochable et un génie sans borne, Pelé restera sans doute à jamais le joueur de référence, le meilleur de tous les temps. LE BUT : Carlos Alberto (Brésil) Tout un symbole. Malgré la fin de règne éblouissante du roi Pelé, Carlos Alberto, arrière latéral du club brésilien de Santos, fut promu capitaine des Brésiliens tout au long de cette Coupe du monde. Et c'est lui qui paracheva le travail des Auriverdes en inscrivant le quatrième et dernier but de la finale face à l'Italie. L'action de jeu se construisit à partir d'une série de crochets d'Everaldo qui mit quatre Italiens dans le vent. Rivelino hérita de la balle côté gauche et piqua vers le centre du terrain. Aux abords de la surface de réparation transalpine, il trouva Pelé. Au pas et d'une passe géniale, car autant instinctive qu'aveugle, il servit Carlos Alberto, côté droit, qui frappa le cuir en pleine course pour tromper Albertosi pour la quatrième fois de la rencontre. Un modèle de construction qui restera à jamais dans les mémoires. LE SAVIEZ-VOUS ?- La Coupe du monde 1970 sera la première édition à être diffusée à la télévision. Pour qu'un maximum de personnes puissent suivre les retransmissions, les matches débutaient généralement vers midi, heure locale. Un bienfait pour les télévisions, une hérésie pour les joueurs qui se plaindront de la chaleur accablante mexicaine à cette heure. - Les deux éditions précédentes avaient été marquées par tant de mauvais gestes que les cartons jaunes et rouges firent leur apparition. Autre nouveauté : les remplacements pendant les matches furent également permis. Cela dut marquer les esprits car aucun joueur ne fut expulsé, tout comme en 1950. - La première version de la Coupe Jules-Rimet sera remise pour la dernière fois en 1970. Comme le stipulait le règlement de la FIFA, le trophée était définitivement donné à l'équipe qui le remportait trois fois. Le Brésil a donc été l'heureux propriétaire de la Coupe, avant qu'une nouvelle version, celle toujours connue à ce jour, n'apparaisse lors de l'édition suivante. Cette première coupe ayant été volée, puis perdue définitivement, la FIFA changea les termes de son règlement, afin que cette coupe reste dorénavant la propriété exclusive de la Fédération Internationale, et non d'un futur triple vainqueur. - Le Maroc sera le premier pays du continent africain à se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde. L'Egypte a certes été la première nation africaine à y participer en 1934, mais en tant qu'invitée officielle et non comme issue des qualifications. - Avant que la compétition ne débute, Bobby Moore, héros de la dernière Coupe du monde avec l'Angleterre, est au centre d'une polémique. Le capitaine anglais est soupçonné d'avoir volé un bijou serti d'émeraudes en Colombie, avant un match de préparation au Mondial. Une accusation qui le conduira à une garde à vue de 24 heures dans une prison colombienne... le tout à quelques jours du coup d'envoi de cette neuvième édition, qui verra l'Angleterre perdre sa couronne. Une sentence bien plus cruelle... LE CHIFFRE : 75Pour la première fois, de nombreux pays participèrent aux phases qualificatives de la Coupe du monde mexicaine. 75 en tout : un record jamais égalé à ce jour. Devant cette pléthore de nations, beaucoup de favoris vont y laisser des plumes sans atteindre la phase finale, comme le Portugal d'Eusebio, l'Espagne, la Hongrie, l'Argentine... ou encore la France. LES BLEUS :LA FRANCE NE S'EST PAS QUALIFIEELE ONZE-TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:51 | |
| Le Mondial 1974En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui: RFA 1974. Finaliste en 1966 et 3e en 1970, l'Allemagne de Beckenbauer fait forte impression en arrachant la couronne suprême des mains de géniaux Hollandais emmenés par Cruyff.LE BILANLieu : République Fédérale d'Allemagne Participants : 16 Champion : République Fédérale d'Allemagne Matches : 38 Buts marqués : 97 (2,55 buts par match) Meilleur buteur :Grzegorz Lato (Pol) 7 buts Affluence : 1 774 022 (46 865 par match) LA FINALE : RFA - Pays-Bas : 2-1 Buts : Neeskens (1ère, sp) pour les Pays-Bas ; Breitner (25e, sp) et Müller (43e) pour la RFA RFA : Maier - Vogts, Schwarzenbeck, Beckenbauer (c), Breitner - Hoeness, Overath, Bonhof - Grabowski, Müller, Holzenbein. Entraîneur : Schoen. PAYS-BAS : Jongbloed - Suurbier, Haan, Rijsbergen, Krol - Jansen, Van Haneghem, Neeskens - Rep, Cruyff (c), Rensenbrink. Entraîneur : Michels. Peu de temps après les Jeux de Munich, l'Allemagne de l'Ouest est une nouvelle fois au centre du monde en recevant la dixième édition du Mondial, comme ce fut le cas pour le Mexique quatre ans plus tôt. Une aubaine pour la Mannschaft, championne d'Europe en titre, qui rêve de reconquérir la couronne chez elle vingt ans après la première. En face d'elle se dressent les Pays-Bas de Johan Cruyff, que tout le monde voit déjà au sommet. Mais c'est sans compter la tenacité des joueurs du Bayern Munich, fraîchement champions d'Allemagne et d'Europe, et emmenés par son libéro de choc : Franz Beckenbauer. Le football de rêve des Hollandais allait être percuté de plein fouet par le style plus réaliste des Allemands. C'est pourtant les Pays-Bas qui ouvrent le score lors de la finale : suite à une faute sur Cruyff, Neeskens marque sur penalty dès la première minute de jeu. Un avantage que les Néerlandais gardent jalousement, jusqu'à chambrer leurs adversaires qu'ils n'apprécient guère. Mais vingt minutes après, Breitner remet les deux équipes à égalité, également sur penalty. Le public allemand exulte lorsque Gerd Müller inscrit le deuxième but allemand avant la mi-temps. Malgré une seconde période d'assauts orange, la RFA tient le choc. Pour Cruyff le génie, c'est la désillusion. Pour Beckenbauer le "Kaiser", finaliste en 66 et 3e en 70, c'est enfin la consécration. LA STAR : Johan Cruyff (Pays-Bas)Si le Hollandais n'a pas connu le succès en finale du Mondial 1974, Johan Cruyff aura été la star de cette dixième édition. Nouvel attaquant du FC Barcelone, ce dernier a tout connu au niveau national et européen : triple vainqueur en Coupe d'Europe entre 1971 et 73 avec l'Ajax d'Amsterdam, club avec lequel il aura remporté également six titres de champion des Pays-Bas. Pour sa première saison avec le Barça, le championnat d'Espagne lui sourira même juste avant la Coupe du monde ouest-allemande. Un palmarès qui fit de lui la pierre angulaire des Hollandais, que l'on voyait déjà champions du monde avant l'heure. Mais le génie de Cruyff, qui endossera tous les rôles, de tacticien à sélectionneur en imposant ses choix à l'entraîneur, ne réussit pas à faire triompher les Pays-Bas lors de leur première finale mondiale face à la machine allemande. Comme la Hongrie de Puskas vingt ans plus tôt. LE BUT : Sparwasser (RDA)Pour la première fois depuis la séparation des deux Allemagne, RFA et RDA se rencontraient en phase finale de Coupe du monde, lors du dernier match de poule. Le hasard et l'Histoire l'ayant voulu ainsi, ce fut donc à Hambourg le 22 juin 1974, non sans une énorme émotion, que ce match eut lieu. Et malgré une domination incessante, les champions d'Europe en titre et futurs champions du monde s'inclinèrent, pour la première et unique fois du Mondial, sur un but de Sparwasser. L'attaquant est-allemand prit Beckenbauer et Vogts par surprise, en jaillissant entre les deux défenseurs, pour inscrire en force le seul but du match. Un but historique pour une victoire tout aussi forte. LE SAVIEZ-VOUS ?- " Les lignes jaillissent de la base, se hissent en formant des spirales et se déploient pour accueillir le monde. A partir des tensions dynamiques apparentes du corps compact s'élève la silhouette de deux athlètes au moment crucial de la victoire" . Tels sont les commentaires de Silvio Gazzaniga, artiste italien qui a conçu la nouvelle Coupe du monde FIFA. Après avoir laissé l'ancienne Coupe Jules Rimet au Brésil, triple vainqueur en 1970, la Fédération Internationale a commandé la création d'un nouveau trophée. Le projet de Silvio Gazzaniga fut choisi parmi 53 autres provenant de sept pays différents. La nouvelle Coupe du monde mesure 36 cm de haut, pèse 4,970 kg et est fait d'or 18 carats. Sur le socle, qui contient deux couches de malachite semi-précieuse, on peut apposer 17 petites plaques portant le nom du pays vainqueur, ce qui laisse de la place jusqu'en 2038. Un chef d'oeuvre qui restera désormais la possession de la FIFA, même si un pays vient à la remporter trois nouvelles fois. Chaque pays vainqueur repart donc avec une réplique en plaqué or. Un trophée que les Allemands ont donc soulevé les premiers. - Pour sa première participation en phase finale, Haïti a fait un match remarquable face à l'Italie de Dino Zoff, qui gardait son but inviolé depuis plusieurs matches. Le Haitien Emmanuel Sanon refroidit pourtant la squadra azura en ouvrant le score en seconde période. Si les Italiens finirent par remporter la victoire (3-1), l'attaquant haïtien mit fin à 1143 minutes d'invicibilité du portier transalpin. - Des dix éditions, celle de 1974 a souffert de la plus faible moyenne de buts inscrits. En 38 matches lors de cette dixième édition, 97 buts furent marqués, offrant une moyenne par match de 2,55 par rencontre. LE CHIFFRE : 14Soit le nombre de buts inscrits par Gerd Müller en Coupe du monde en deux éditions : un record jamais égalé. Just Fontaine reste le joueur celui qui a inscrit le plus grand nombre de buts en une édition (13), devant Pelé qui a marqué 12 buts en quatre éditions. LES BLEUS : N'ont pas réussi à passer le cap des qualifications. LE ONZE TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:52 | |
| Le Mondial 1978En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui : Argentine 1978 avec la première victoire pour l'équipe "albiceleste", plutôt dans la douleur d'ailleurs, et le retour de la France parmi l'élite après douze ans d'absence.LE BILANLieu : Argentine Participants : 16 Champion : Argentine Matches : 38 Buts marqués : 102 (2,68 par match) Meilleur buteur : Mario Kempes (ARG) 6 buts Affluence : 1 610 215 (42 374 par match) LA FINALE : ARGENTINE - PAYS-BAS: 3-1 (a.p)Buts : Kempes (38e, 105e), Bertoni (115e) pour l'Argentine, Nanninga (82e) pour les Pays-Bas ARGENTINE : Fillol - Olguin, Luis Galvan, Passarella (c), Tarantini - Ardiles,Gallego, Kempes - Bertoni, Luque, Ortiz (Entraîneur : Luis Cesar Menotti) PAYS-BAS : Jongbloed - Jansen, Brandts, Krol (c), Poortvliet - Haan, Neeskens, Willy Van de Kerkhof - René Van de Kerkhof, Rep, Rensenbrink (Entraîneur: Ernst Happel) Malgré un appel massif à la non-participation pour protester contre le régime totalitaire du Général Videla, le monde du football se rend en Argentine. Sauf l'Angleterre, la Yougoslavie et l'URSS, non qualifiées et Johan Cruyff qui lui boycotte la compétition pour manifester son désaccord avec les méthodes de Videla. Cette édition fut également controversée en raison de la troublante victoire de l'Argentine sur le Pérou (6-0). Les Argentins devaient marquer au moins quatre buts pour aller en finale aux dépens du Brésil. Le gardien péruvien, Ramón Quiroga, né en Argentine, avait jusqu'à cette rencontre encaissé seulement six buts en cinq rencontres. Finalement, les Albiceleste parviennent en finale où ils s'imposent après prolongation face aux Pays-Bas. LE BUT : Bernard Lacombe (France)Ce n'est pas le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde - qui est depuis 2002 la propriété du turc Hakan Sukur - mais c'est toujours le plus rapide d'un joueur français lors d'une phase finale. Face à l'Italie, l'attaquant tricolore n'a mis que 37 secondes pour tromper un certain Dino Zoff... Il n'empêchera pas la défaite de la France face aux Transalpins (1-2) pour son match d'ouverture mais repartira d'Argentine avec une montre chrono en or. LA STAR : Mario Kempes (ARG)Muet lors de l'édition 74 (où il n'avait que 20 ans...), Mario Kempes va largement se rattraper à domicile. El Matador, comme on le surnomme parce qu'il s'est révélé à Valence, ne fait pourtant pas l'unanimité. Sa sélection est contestée et pourtant, il vient de terminer meilleur buteur du championnat d'Espagne deux saisons de suite avec 24 et 28 buts. Il fait taire tous ses détracteurs en terminant meilleur buteur du tournoi avec six buts dont un doublé en finale face aux Pays-Bas. Un doublé qui permet à l'Argentine de s'emparer pour la première fois du trophée. LE SAVIEZ-VOUS ?- Pour la première fois, une équipe du continent africain remporte un match lors d'une phase finale. Le 2 juin à Rosario, la Tunisie bat le Mexique (3-1) mais avec la 3e place du Groupe B ne passe pas le premier tour. - Avant leur premier match contre l'Italie, les joueurs de l'équipe de France barbouillent de cirage noir leurs chaussures pour effacer les trois bandes blanches de la marque Adidas, qui n'a pas voulu augmenter une prime jugée dérisoire par les Tricolores. - Après l'affaire des chaussures, c'est la rocambolesque histoire des maillots qu'on oublie à l'hôtel. L'intendant Henri Patrelle part donc à la recherche d'un jeu de maillots. Le match contre la Hongrie est retardé. La France porte finalement les couleurs vertes et blanches d'un club de la banlieue de Mar del Plata. LE CHIFFRE : 1000C'est dans la ville de Mendoza, perchée à 2500 mètres d'altitude dans les Andes et près de la frontière chilienne, qu'est marqué le 1000e but d'une phase finale. Il est l'oeuvre du Néerlandais Robert Rensenbrink lors de la victoire des Oranges face à l'Ecosse (3-2) au premier tour. LES BLEUS : ELIMINES AU PREMIER TOURAprès douze ans d'absence, la France retrouve une phase finale de Coupe du monde. Elle ne fait pas mieux qu'en 1966 puisqu'elle ne passe pas le premier tour. A sa décharge, un groupe difficile avec le pays hôte et l'Italie. Face aux Transalpins, les Français démarrent bien en ouvrant le score par Bernard Lacombe mais sont finalement battus (2-1). Même sentence face à l'Argentine (2-1). Le succès sur la Hongrie (3-1) lors de la dernière rencontre n'y change rien. Pour les Français cette Coupe du monde reste celle des "affaires". Celles des primes du sponsor et des maillots oubliés (voir le saviez-vous). Difficile d'être concentré sur le terrain dans ces conditions. Mais la génération Platini a appris. Quatre ans plus tard, ça servira. LE ONZE TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:52 | |
| Le Mondial 1982En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui: Espagne 1982. Une édition marquée par le troisième sacre de l'Italie de Paolo Rossi, mais aussi par le talent fou des Brésiliens ou encore par la demi-finale France-RFA de Séville.LE BILANLieu: Espagne Participants: 24 Champion: Italie Matches: 52 Buts marqués: 146 Meilleur buteur: Paolo Rossi (6 buts) Affluence: 1 856 277 LA FINALE: ITALIE - RFA: 3-1Buts : Rossi (56e), Tardelli (69e), Altobelli (80e) pour l'Italie - Breitner (83e) pour la RFA ITALIE : Zoff (Cap.) - Gentile, Collovati, Scirea, Cabrini - Bergomi, Tardelli, Oriali - Conti, Paolo Rossi, Graziani (Altobelli, 7e) (Causio, 89e). Entr: Bearzot RFA : Schumacher - Kaltz, Stielicke, Karl-Heinz Förster, Bernd Förster - Breitner, Briegel, Dremmler (Hrubesch, 62e) - Littbarski, Fischer, Karl-Heinz Rummenigge (Cap.) (D.Müller, 70e). Entr: Derwall Magnifique sur le plan du jeu, le Mundial espagnol accouche pourtant d'une finale entre deux équipes qui ont bâti leur succès sur leurs vertus athlétiques et défensives, davantage que sur un jeu aguichant, plutôt incarné lors de la compétition par la France et surtout le Brésil, deux magnifiques battus. Dans la moiteur de Santiago Bernabeu, l'Italie aborde l'ultime rencontre du tournoi avec le vent dans le dos et se sent des ailes après ses victoires sur l'Argentine, le Brésil et la Pologne. A l'inverse, la RFA a les jambes lourdes, trois jours seulement après l'invraisemblable combat de Séville, face aux Français. wall. Le premier acte, équilibré, est surtout marqué par le penalty manqué par Antonio Cabrini. La Squadra met une mi-temps pour comprendre que son intérêt est de porter le jeu vers l'avant. Physiquement au bord de la rupture, les Allemands vont imploser en un quart d'heure. L'inévitable Paolo Rossi ouvre la marque en opportuniste à la 56e minute. Dès lors, c'est l'hallali. 13 minutes plus tard, Scirea sert Tardelli en retrait. La frappe croisée de ce dernier méduse Schumacher. Deux buts de retard, la RFA a déjà remonté ce handicap contre la France. Mais les Italiens ne lâcheront rien. Un troisième but de Sandro Altobelli scelle définitivement le sort de la finale. Le but de Breitner ne console pas la bande à Juup Derwall. Métamorphosée par rapport à son début de tournoi, l'Italie triomphe et rejoint le Brésil au rang des triples vainqueurs. LE BUT: Socrates (Brésil)Le but de ce tournoi ne pouvait être que brésilien, car la Seleçao fut de loin la plus belle équipe de la compétition. Malgré l'absence d'un avant-centre digne de ce nom, les Auriverde ont fasciné par la pureté de leur jeu. Zico, Falcao, Eder, Cerezo... des noms comme autant d'appels au talent et au plaisir. Puis il y avait le formidable capitaine, Socrates. Un surnom dû à sa formation de docteur pédiatre. Par l'élégance de sa silhouette et de ses gestes, sa technique, et sa vision du jeu, il crève l'écran en Espagne. Et peut-être plus encore par la sereine autorité qui se dégage du visage de ce joueur exceptionnel. Pour son premier match, face à la redoutable URSS, le Brésil est mené 1-0 avant que Socrates ne trouve la mire d'une formidable frappe du pied droit en pleine lucarne de Rinat Dassaev. Un geste d'une efficacité redoutable, précédé de deux feintes de frappe d'école. Du grand art pour un grand artiste. LA STAR: Paolo Rossi (Italie)Meilleur buteur de cette Coupe du monde avec six buts, Paolo Rossi est le symbole parfait de cette équipe italienne. Comme elle, il fut laborieux, voire inexistant, lors du premier tour. Comme elle, il s'est réveillé de manière aussi brutale qu'inattendue par la suite. Une résurrection en forme de miracle pour cet attaquant racé, qui sortait tout juste d'une suspension de deux ans pour son implication dans des paris frauduleux sur des matches du Calcio. Malgré les critiques, nombreuses et justifiées, Enzo Bearzot, le sélectionneur transalpin, décida de lui maintenir sa confiance. Grand bien lui en prit. Face au Brésil, Rossi, buteur redevenu redoutable, claque un triplé majestueux pour terrasser l'immense favori sud-américain. Ainsi lancé, Rossi ne s'arrêtera plus. Deux autres buts face à la Pologne, en demi-finale, et le premier but de la finale confirment cet état de grâce. Six buts en trois matches, et le sacre d'un artiste au milieu d'une troupe d'artisans. Chaotique avant cette Coupe du monde, la carrière du grand Paolo le redeviendra après. Finalement, Rossi n'aura tutoyé les étoiles que l'espace d'une semaine. Suffisant pour entrer dans la légende de son sport&hellip LE SAVIEZ-VOUS?- Pour la première (et dernière) fois, la compétition propose un deuxième tour alambiqué, avec quatre poules de trois équipes. Un format bancal, qui fait la part belle aux calculs d'apothicaire. Il sera abandonné dès 1986, avec la mise en place des huitièmes de finale. - Agé de 40 ans et 133 jours, Dino Zoff, le gardien de but italien, devient le plus vieux vainqueur de la Coupe du monde. Il l'est d'ailleurs toujours aujourd'hui. - La rencontre entre la RFA et l'Autriche tourne au scandale, les deux équipes s'étant manifestement mis d'accord pour une victoire allemande qui qualifiait les deux formations au détriment de l'Algérie. Pour éviter que ne se renouvelle ce genre de pratiques, la FIFA décidera à partir de 1986 de faire jouer les deux derniers matches de chaque groupe simultanément. :triste3: - Fait unique dans l'histoire de la Coupe du monde, trois des quatre futurs demi-finalistes ne s'imposent pas lors de leur premier match. Deux (France et RFA) sont même battus. Autre curiosité, l'Italie ne remporte aucune de ses trois premières rencontres (trois nuls), alors qu'elle sera sacrée championne du monde en fin de tournoi. - La séance de tirs au but qui clôtura la demi-finale entre la France et l'Allemagne de l'Ouest était la première de l'histoire de la Coupe du monde. Au total, 16 matches de Coupe du monde se sont achevés aux penalties. LA STAT: 10Soit le nombre de buts inscrits par la Hongrie lors de sa (très) large victoire face au Salvador lors du premier tour. C'est la première fois, et la seule à ce jour, qu'une équipe parvient à marquer dix buts dans une rencontre en phase finale. Les Magyars battent ainsi leur propre record, qui date du Mondial 1954 (9-0 face à la Corée du Sud). Le Hongrois Kiss s'offre d'ailleurs au cours de ce match le hat-trick le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde (70e, 73e et 78e). Deux autres joueurs, Nyilasi et Fazekas, signent un doublé. Mais les Hongrois, malgré ce carton, seront éliminés, échouant à la troisième place du groupe, derrière la Belgique et l'Argentine. Paradoxalement, le Salvador résistera beaucoup mieux face à ces deux équipes, ne s'inclinant que 1-0 contre les Belges et 2-0 devant l'Albiceleste. LES BLEUS: Demi-finalistes (4e)Qualifiés au détriment des Pays-Bas, finaliste des deux dernières éditions, les Français abordent la Coupe du monde ibérique plein d'espoirs. Mais à Bilbao, pour leur premier match, ils sont submergés par une équipe d'Angleterre beaucoup plus mature. Hors sujet, le XI de France inquiète. La large victoire face au Koweit (4-1) le remet en selle et il lui suffit d'un nul contre la Tchécoslovaquie pour se qualifier. Les Bleus l'obtiennent péniblement (1-1). A la dernière minute, Manuel Amoros, d'un coup de tête rageur sur sa ligne de but, vient sauver la patrie. Un geste décisif, qui va permettre au football français de vivre des heures folles et palpitantes. Libérés, les hommes de Michel Hidalgo flambent lors de la deuxième phase. Sans Platini, ils écartent l'Autriche (1-0) grâce à un coup-franc... platinien de Bernard Genghini, puis ils atomisent l'Irlande du Nord (4-1). Sans avoir fait trop de bruit, les Tricolores sont en demi-finale, où la RFA les attend, pour ce qui va devenir le match le plus incroyable de l'histoire de ce sport. Des buts, du spectacle, mais surtout une intensité dramatique jamais atteinte et inégalée depuis, vont faire de ce 8 juillet 1982 un moment inoubliable. D'un penalty, Platini a répondu à Littbarski et les deux équipes sont à égalité à la pause. 45 minutes plus tard, le score n'a pas évolué, malgré une frappe d'Amoros sur la barre à la 90e. Décidément, le Monégasque est l'homme des fins de match... Mais cette seconde période a surtout été marquée par l'intervention brutale et scandaleuse d'Harald Schumacher sur Patrick Battiston. Un véritable attentat du gardien allemand que l'arbitre, M.Corver, ne sanctionne pourtant pas. Incompréhensible. Lorsque Battiston quitte la pelouse sur une civière, inconscient, ses partenaires le croient mort. Dans L'Equipe, le lendemain, Philippe Tournon aura ces mots qui en disent long sur le sentiment de colère qui traversa la France entière: "Pendant ce temps-là, l'immonde Schumacher, sans un regard pour sa victime, jonglait tranquillement avec le ballon et préparait sans doute la réponse aussi sordide qu'ahurissante qu'il devait faire à sa sortie des vestiaires: 'si vraiment ça peut lui faire plaisir, je lui paierai ses frais de dentiste'. Autant de cynisme et de désinvolture ne peut inspirer que le dégoût et le mépris." Après cet incident, le match est devenu tragédie grecque. Et on n'a encore rien vu. La prolongation est inouïe. Marius Trésor, d'une volée limpide, puis Alain Giresse, d'une frappe rageuse, donnent un avantage substantiel aux Bleus. La finale est là, presque palpable. Mais l'Allemagne reste l'Allemagne et les Bleus sont trop naïfs. Karl-Heinz Rummennigge, tout juste entré en jeu, marque le but de l'espoir, celui qui change tout. Klaus Fischer égalise ensuite à 3-3. La France a laissé passer sa chance et s'incline aux tirs au but. Cruel. Injuste. Reste que cette équipe a laissé un souvenir impérissable à ceux qui l'ont connue, par sa capacité à produire du jeu, mais aussi à surprendre en permanence, en bien comme en mal. Battue par la Pologne (3-2) dans un match qui était de trop pour elle, la France hérite finalement de la quatrième place, juste un cran derrière son ainée de 1958. Son formidable milieu de terrain, avec trois meneurs de jeu (Platini, Giresse, Genghini) a enchanté tous les observateurs. Comme une juste récompense, les Bleus terminent avec la meilleure attaque du tournoi (16 buts). Ils ont marqué au moins une fois à chaque rencontre. Ce Mundial marque le début d'une période glorieuse pour le football français, qui le mènera deux ans plus tard au titre européen, sur ses terres. LE ONZE TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:53 | |
| Le Mondial 1986Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde 2006, revivez les moments forts des éditions précédentes. Aujourd'hui : Mexique 1986. Diego Maradona, diaboliquement génial, guide l'Argentine vers son deuxième sacre. L'équipe de France de Platini, elle, atteint une nouvelle fois le dernier carré. LE BILANLieu: Mexique Participants: 24 Champion: Argentine Matches: 52 Buts: 128 Meilleur buteur: Gary Lineker (Angleterre, 6 buts) Affluence: 2 407 431 (46 297 par match) LA FINALE: ARGENTINE - ALLEMAGNE: 3-2Buts: Brown (23e), Valdano (55e), Burruchaga (85e) pour l'Argentine – Rummennige (73e), Voller (82e) pour l'Allemagne ARGENTINE : Pumpido - Cucciofo, Ruggeri, Brown, Olarticoechea - Giusti, Batista, Burruchaga (puis Trobbiani), Enrique - Maradona - Valdano – Entraineur: Bilardo RFA: Schumacher - Briegel, Forster, Jokobs, Brehme - Eder, Matthaus, Berthold, Magath - Allofs (puis Voller), Rummennigge - Entraineur: Beckenbauer Deuxième sacre en huit ans pour l'Argentine, qui a maîtrisé son sujet tout au long de la compétition. Dirigé par un des sélectionneurs les plus critiqués de l'histoire de l'Albiceleste, Carlos Bilardo, cette équipe est avant tout celle de Diego Maradona, le génial petit lutin napolitain. Jorge Valdano, le redoutable buteur du Real Madrid, le libero Oscar Ruggieri et le poumon du milieu de terrain nantais Jorge Burruchaga sont les autres éléments clés des champions du monde. "Pelé avait une immense équipe autour de lui. Maradona agit seul", résume Cubillas, la légende péruvienne. Ce sera vrai tout au long de la compétition sauf, paradoxalement, en finale, contre l'Allemagne de l'Ouest. Dieguito, qui venait de marquer les quatre derniers buts argentins, ne dispose d'aucune liberté. Il se meut alors en équipier de luxe, laissant à ses partenaires le soin de briller. En face, pour le plus grand malheur de la RFA, Harald Schumacher passe complètement au travers de son match. Coupable sur le premier but argentin (tête de Jose Luis Brown) om il a mal apprécié la trajectoire du ballon, il tarde ensuite à sortir dans les pieds de Valdano. Peu avant l'heure de jeu, l'Argentine mène donc 2-0 et file vers un sacre tranquille. Mais avec les Allemands, personne n'est jamais tranquille. En deux corners rageurs, la bande à Franz Beckenbauer revient à hauteur de son adversaire grâce à Karl-Heinz Rummenigge et Rudi Voller. Incroyable Allemagne. On croit alors les Argentins au bord de la rupture. Mais Maradona a vu Burruchaga filer en profondeur. Le lieutenant préféré de Diego crucifie une dernière fois Schumacher, à cinq minutes d'une prolongation que l'on pensait devenue inévitable. Cette fois, la RFA ne se relèvera pas. L'accouchement fut pénible, mais le sacre des Gauchos apparaît logique. Cette finale, l'une des plus prolifiques de l'ère moderne, aura été également une des plus heurtées, avec sept cartons jaunes. LE BUT: Mamuel Negrete (Mexique)Intrinsèquement, le plus fabuleux but de ce Mundial fut sans doute l'oeuvre de Diego Maradona face à l'Angleterre (voir ci-dessous). Mais celui inscrit en huitièmes de finale par le Mexicain Manuel Negrete contre la Bulgarie reste également un monument. Après un une-deux aérien dans l'axe avec Aguirre, le meneur de jeu du Mexique effectue un ciseau horizontal à l'entrée des 18 mètres, provoquant l'hystérie du stade Aztèque et de ses 120 000 fans. Un numéro de haute voltige, qui permit aux hommes de Bora Milutinovic d'ouvrir la marque et de filer vers les quarts de finale. LA STAR: Diego Maradona (Argentine)Très marqué par l'échec de l'édition 1982, qui avait viré au cauchemar pour lui, avec une élimination par la petite porte au deuxième tour et un carton rouge, Diego Maradona prend sa revanche quatre ans plus tard au Mexique. A la tête d'une équipe d'Argentine solide mais peu inventive, il apporte suffisamment de créativité à lui seul pour compenser certaines lacunes. Dans cette équipe, comme dans ce Mondial, il y aura Maradona et les autres. Au premier tour, il inscrit un but face à l'Italie et délivre quatre passes décisives. Après une victoire face au voisin uruguayen en huitièmes, le Pibe de Oro marque définitivement l'histoire de la Coupe du monde lors du quart face à l'Angleterre. Mi diable, mi dieu, Maradona marque un but de la main, qu'il qualifiera de divine avec une malhonnêteté intellectuelle qui n'a d'égale que son génie. Quelques minutes plus tard, le Napolitain terrasse définitivement les Anglais d'un but exceptionnel, après une action de 50 mètres où il efface sept adversaires avant de tromper Shilton. Un nouveau doublé contre la Belgique (2-0) confirme que ce Mondial est bien le sien. Plus effacé en finale, où il est parfaitement tenu par Matthaus, c'est pourtant lui qui délivre d'un coup de patte imparable la passe décisive pour Burruchaga. Diego est le roi de la planète foot. LE SAVIEZ-VOUS?- En marquant face au Canada (1-0) lors du premier match de l'équipe de France, Jean-Pierre Papin signe le 1200e but de l'histoire des phases finales de la Coupe du monde. Un peu plus tard, le 1300e sera l'oeuvre de l'Espagnol Emilio Butragueno, lors de son mémorable quadruplé face au Danemark. - Le plus jeune spectateur de l'histoire de la Coupe du monde se trouve dans les tribunes du stade Aztèque, lors du huitième de finale Mexique-Bulgarie. Une jeune maman tient fièrement dans ses bras son bébé, né... 13 jours plus tôt. Son prénom? Mexico ! - Initialement, la Coupe du monde 1986 devait avoir lieu en Colombie, puisque la FIFA lui avait attribué l'organisation en 1980. Mais en 1983, pour raisons financières, la Colombie jeta l'éponge. Afin que le Mondial reste organisé sur le même continent, le Mexique se proposa de se substituer à la Colombie, devenant ainsi le premier pays à organiser deux fois la compétition. - Karl-Heinz Rummenigge entre dans l'histoire, mais l'attaquant allemand s'en serait sans doute passé. Le 29 juin, il devient le premier capitaine, et toujours le seul à ce jour, à perdre deux finales de Coupe du monde. A noter qu'aucun joueur n'a remporté deux finales avec le brassard de capitaine. Diego Maradona (vainqueur en 86 mais battu en 90) ou encore le Brésilien Dunga (lauréat en 94 mais défait en 98) ont notamment échoué dans cette double quête. - Lorsqu'il entre en jeu au cours de la demi-finale face à l'Allemagne, en remplacement de Bruno Bellone, Daniel Xuereb devint le premier joueur dont le nom commençait par la lettre "X" à disputer une rencontre de Coupe du monde. Toutes les lettres de l'alphabet avaient ainsi été utilisées depuis 1930 ! LA STAT: 56Comme le nombre de secondes nécessaires à Joël Quiniou pour expulser l'Uruguayen Batista lors du match face à l'Ecosse, dans le cadre du premier tour. L'arbitre tricolore sanctionnait ainsi l'agression du défenseur de la Céleste, au grand étonnement de ce dernier. Sur le coup, les observateurs, médusés, pensèrent que M.Quiniou s'était trompé de poche, et qu'il voulait en fait sortir un carton jaune. Il n'en était rien. L'homme en noir avait simplement estimé que le geste méritait la plus lourde des sanctions. Qu'il se situe après une ou 50 minutes ne changeait rien à l'affaire pour lui. LES BLEUS: Demi-finalistes (3e)Quatre ans après la folle épopée de Séville, la bande à Michel Platini a bien grandi. Victorieuse de son Euro, à domicile, en 1984, avec un Platoche au sommet de son art, elle aborde la Coupe du monde au Mexique avec de très hautes ambitions et figure parmi les trois ou quatre grands favoris de la compétition. Après un premier tour solide (deux victoires contre le Canada et la Hongrie et un nul face à la redoutable URSS), les Bleus se voient offrir un véritable parcours du combattant à partir des huitièmes de finale. Ils sortent d'abord l'Italie, tenante du titre (2-0), grâce à des buts de Stopyra et Platini, trop heureux de jouer un mauvais tour à ses camarades de la Juventus. Puis vient le choc face au Brésil, en quarts, lors d'un match inoubliable, l'un des plus grands de l'histoire du jeu, au Jalisco de Guadalajara. Le jour de son 31e anniversaire, Platini marque son 41e et dernier but en équipe de France, celui de l'égalisation, Caraeca ayant ouvert la marque. Joël Bats, héroïque, arrête un penalty de Zico en seconde période. Tout se joue aux tirs au but, mais cette fois, les Français en sortent vainqueurs, malgré l'échec de Platini. Comme en 1982, les Bleus se retrouvent donc dans le dernier carré. Et comme en Espagne, ils y retrouvent la RFA, de Schumacher et Rummenigge. On parle de revanche, mais elle n'aura pas lieu. Ils ont laissé trop de jus et trop d'influx dans leur duel contre le Brésil. Battue (2-0), la France d'Henri Michel, pas plus que celle d'Hidalgo, n'ira au bout de son rêve, malgré son carré magique (Platini-Giresse-Tigana-Fernandez). Regrets éternels pour la génération Platoche, qui aura joué ce Mondial blessé, victime d'une pubalgie. 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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Jeu 18 Mai - 2:54 | |
| Le Mondial 1990Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde 2006, revivez les moments forts des éditions précédentes. Aujourd'hui : Italie 1990. Emmenée par un grand Lothar Matthaus, la RFA prend sa revanche sur l'Argentine et décroche son troisième titre mondial au terme d'une triste compétition. LE BILANLieu: Italie Participants: 24 Champion: RFA Matches: 52 Buts marqués: 115 (2,21 buts de moyenne) Meilleur buteur: Salvatore Schillaci (6 buts) Affluence: 2 517 348 (48 411 spectateurs de moyenne) LA FINALE : RFA - ARGENTINE : 1-0But : Brehme (85e s.p.) pour la RFA RF ALLEMAGNE : Illgner - Brehme, Augenthaler, Kohler, Berthold (Reuter, 75e) - Buchwald, Hässler, Matthäus (Cap.), Littbarski - Völler, Klinsmann. (Entraîneur : Franz Beckenbauer) ARGENTINE : Goycochea - Simon, Serrizuela, Ruggeri, Sensini (Monzon, 46e) (expulsé, 65e), Lorenzo - Basualdo, Burruchaga (Calderon, 54e), Troglio, Maradona (Cap.) - Dezotti (expulsé, 87e). (Entraîneur : Carlos Bilardo) Après une édition 1986 réussie, la Coupe du monde revient en Europe. En Italie exactement. Et la compétition va s'adapter aux moeurs footballistiques locales. Défensif, parfois violent, et surtout ennuyeux, le Mondial 1990 couronne l'équipe d'Allemagne pour la troisième fois de son histoire. Une République Fédérale d'Allemagne (bientôt réunifiée) qui a survolé le tournoi et méritait mieux que l'épilogue qui lui est proposé le 8 juillet 1990. Face aux Allemands, qui se sont débarrassés de l'Angleterre dans la douleur (1-1, 4 tab à 3), se dresse l'Argentine de Diego Maradona. L'affiche est semblable à celle de 1986. Mais bien moins savoureuse. Parvenus en finale après un parcours laborieux, souvent chanceux, les tenants du titre n'ont que leur hargne à opposer à la puissance allemande. Celle-ci va finir par prévaloir. Sur un penalty litigieux, obtenu par Rudi Völler et transformé par Andreas Brehme. Les Argentins termineront à neuf. Sifflé par Rome, Diego Maradona pleure à chaudes larmes. L'Allemagne tout entière est en liesse. LE BUT : Roger Milla (Cameroun)René Higuita n'a rien d'un novice. Mais le gardien le plus "fou" de la planète football, spécialiste des séances de tirs au but, toujours avancé et n'hésitant pas à dribbler les attaquants adverses, n'avait pas imaginé cela. Le Colombien aurait pourtant dû se méfier de Roger Milla. Du haut de ses 38 ans bien tassés, le Camerounais avait déjà éclaboussé de son talent et de sa fraîcheur le premier tour. Auteur de deux buts lors de la phase initiale, l'ancien Montpellierain va s'offrir le scalp de la Colombie avec un doublé (2-1). C'est le deuxième but du Camerounais qui restera dans les mémoires. Avancé et souhaitant effacer Milla d'un rateau, René Higuita va se faire avoir. Médusé, le portier tentera bien de revenir... Sans réussite. Milla et le Cameroun joueront les quarts de finale. LA STAR : SALVATORE SCHILLACI (Italie)Sorti de nulle part, Salvatore Schillaci va connaître le mois le plus fou de sa vie. Le joueur de la Juventus Turin n'est qu'un joker au départ mais va voir destin prendre une tournure fabuleuse dès le 9 juin. Alors que l'Italie peine face à l'Autriche lors de son premier match, Azeglio Vicini lance "Toto" dans l'arène de Rome. D'un coup de tête rageur réussi deux minutes après son entrée en jeu, l'attaquant délivre la Squadra Azzurra et inscrit le premier de ses six buts de la compétition. Décisif tout au long du Mondial, "Toto" marquera lors de six rencontres sur sept et terminera meilleur buteur de la compétition mais ne parviendra pas à entraîner la Nazionale vers un quatrième titre mondial. Après la Coupe du monde, Schillaci retrouvera un statut plus modeste. Souvent blessé, il finira par quitter l'Italie et terminera sa carrière au Japon. LE SAVIEZ-VOUS ?- Lors de la demi-finale de la Coupe du monde mettant aux pris l'Argentine et l'Italie, l'arbitre français Michel Vautrot laissa huit minutes d'arrêt de jeu lors de la première période de la prolongation. Plus tard, il avouera avoir oublié de regarder son chronomètre. - Héros argentin de la Coupe du monde, Sergio Goycoechea n'était pas titulaire au début de la compétition. Mais la blessure de Nery Pumpido le propulsa au premier plan. Il réalisa alors une compétition exceptionnelle, sauvant les doubles champions du monde argentins lors des séances de tirs au but face à la Yougoslavie et l'Italie. - L'équipe des Emirats Arabes Unis a marqué deux fois durant la Coupe du monde 1990. Les deux buteurs ont chacun reçu une Rolls Royce en cadeau. - Jusqu'en 1990, aucune finale de la Coupe du monde n'avait accouché d'un match avec moins de trois buts. Vainqueur de l'Argentine 1-0, la RFA est entrée dans l'histoire... - Mal dans ses souliers, Lothar Matthaus laissa Andreas Brehme frapper le penalty de la finale de la Coupe du monde. Le capitaine allemand avait mal aux pieds et ne se sentait pas de transformer la sentence. Le gaucher Brehme réussit à battre Goycoechea du droit. - Avec quatre séances (RFA-Angleterre, Italie-Argentine, Argentine-Yougoslavie et Eire-Roumanie), l'édition 1990 a été la Coupe du monde la plus prolifique en tirs au but. LA STAT : 517Walter Zenga détient le record d'invincibilité en phase finale de Coupe du monde. Le gardien italien a tenu sa cage inviolée durant 517 minutes. Malheureusement, il a fini par craquer à Naples lors d'une demi-finale dramatique. C'est le poison Claudio Cannigia qui a mis fin à cette série. Lors du match pour la troisième place, Zenga encaissera un autre but, par David Platt cette fois. LES BLEUS : Ne se sont pas qualifiés L'EQUIPE-TYPE | |
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Ven 19 Mai - 19:21 | |
| Le Mondial 1994Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde 2006, revivez les moments forts des éditions précédentes. Aujourd'hui : Etats-Unis 1994. Vingt-quatre ans après leur dernier sacre, les Brésiliens, emmenés par la paire Romario-Bebeto, retrouvent les sommets et deviennent la première nation à 4 titres. LE BILANLieu : Etats-Unis Participants : 24 Champion : Brésil Matches : 52 Buts marqués : 141 (2,71 buts de moyenne) Meilleurs buteurs : Hristo Stoïchkov et Oleg Salenko (6 buts) Affluence : 3 587 538 (68 991 spectateurs de moyenne) LA FINALE : BRESIL - ITALIE : 0-0 (3 TAB à 2)BRESIL : Taffarel - Jorginho (Cafu, 21e), Aldaïr, Marcio Santos, Branco - Mauro Silva, Dunga, Zinho (Viola, 106e), Mazinho - Bebeto, Romario. (Entraîneur : Carlos Alberto Parreira) ITALIE : Pagliuca - Benarrivo, Franco Baresi, - Paolo Maldini, Mussi (Apolloni 34e) - Dino Baggio (Evani, 101e), Albertini, Berti, Donadoni - Roberto Baggio, Massaro. (Entraîneur : Arrigo Sacchi) Pour la première fois de son histoire, la Coupe du monde pose ses bagages sur le continent nord-américain. Le Mondial 1994 est celui du Nouveau Monde et sera une véritable réussite. Comparée à l'édition précédente, la compétition est enlevée, colorée et offensive. Mais paradoxalement, le point final de cette World Cup sera sans but (une première). Au Rose Bowl de Pasadena, le Brésil et l'Italie se retrouvent vingt-quatre ans après Mexico pour un duel final prometteur qui offrira une quatrième couronne à son vainqueur. Malheureusement, l'enjeu va tuer le jeu. Et il faudra attendre la cruelle séance des tirs au but pour que Romario, Bebeto et compagnie, favoris de cette finale, fassent la différence face à la clique de Roberto Baggio. Ce sera d'ailleurs une tentative manquée du joueur de la Juventus Turin qui offrira la Coupe du monde aux Brésiliens. LE BUT : Diego Maradona (Argentine)Après avoir quitté l'Italie en larmes quatre ans plus tôt et connu divers ennuis avec la justice et la cocaïne, Diego Maradona revient à point nommé pour la Coupe du monde 1994. Amaigri et revenu à un niveau de jeu honorable, El Pibe de Oro semble parti pour enchanter l'Argentine. Dès le premier match face à la Grèce (4-0), l'ancien maître à jouer de Naples marque un but splendide. Le dernier de sa carrière lors de la compétition planétaire majeure. Aux vingt mètres, Diego se met sur son pied gauche et envoie un missile pleine lucarne. Minou est aux abois. Maradona file vers la caméra hurler sa rage. L'image restera dans les annales. Comme son exclusion du Mondial pour contrôle positif à l'éphédrine... LA STAR : Roberto Baggio (Italie)Aux Etats-Unis, pays où la réussite individuelle fait office de valeur, un homme a sorti son épingle du jeu lors du Mondial 1994. C'est Roberto Baggio. Leader d'une équipe d'Italie souvent à la dérive et toujours sur la brèche, Il Divin Codino va jouer les sauveurs de la Squadra Azzurra et l'emmener en finale sur son seul et unique talent. Deux buts décisifs face au Nigéria (2-1) en huitièmes, un autre contre l'Espagne (2-1) en quarts et un dernier doublé en demie face à la Bulgarie (2-1) feront de Baggio le héros de ce Mondial. Héros malheureux puisqu'il s'inclinera en finale face au Brésil et manquera même le dernier tir au but de la série. LE SAVIEZ-VOUS ? :- Quatre ans après le Mondiale italien, Roger Milla est toujours là. Et va même entrer dans le livre des records en marquant un but face à la Russie (1-6). A 42 ans et 39 jours, le Lion reste indompté et devient le plus vieux buteur de toute l'histoire de la Coupe du monde. - Ronaldo a remporté le titre de champion du monde en 1994. Mais âgé de 17 ans, le futur Fenomeno et son numéro 20 n'ont pas foulé les terrains US une seule fois. - Vainqueur de la Grèce (4-0), la Bulgarie a remporté en 1994 le premier match de son histoire en phase finale de la Coupe du monde. Ce succès initial sera suivi de biens d'autres puisque Hristo Stoïchkov et ses coéquipiers atteindront les demi-finales du Mondial. - le 25 juillet 1993 est une date historique pour le Brésil. Elle correspond à la première défaite des Sud-Américains lors des éliminatoires de la Coupe du monde. Battus à La Paz par la Bolivie (2-0), les Auriverde seront tout de même titrés au bout du chemin. - La World Cup US a été endeuillée par l'assassinat d'Andres Escobar, auteur d'un but contre son camp scellant l'élimination de la Colombie dès le premier tour de la compétition. Les Colombiens faisaient partie des grands favoris du Mondial et beaucoup avaient parié de l'argent sur les chances des coéquipiers de Faustino Asprilla. Rentré au pays, le défenseur se fera tuer à la sortie d'un bar. Son meurtrier écopera de 43 ans de prison mais a été libéré l'année dernière. LA STAT : 5Comme le nombre de buts inscrits en un seul match par Oleg Salenko. Un record. Face au Cameroun de Roger Milla, le Russe a frappé aux 15e, 41e, 44e, 72 et 75e minutes de la rencontre. Auteur d'une autre réalisation, il terminera meilleur buteur de la compétition à égalité avec Hristo Stoïchkov. Ce coup d'éclat sera le seul d'une carrière moyenne. LES BLEUS : Ne se sont pas qualifiés L'EQUIPE TYPE | |
| | | nassim Modérateur
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Mar 23 Mai - 0:11 | |
| Le Mondial 1998Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde 2006, revivez les moments forts des éditions précédentes. Aujourd'hui : France 98. Soixante ans après sa première visite, le Mondial retrouve la France qui va chavirer un soir de 12 juillet grâce à Zinedine Zidane et sa bande.LE BILANLieu : France Participants : 32 Champions : France Matches : 64 Buts marqués : 171 (2.67 par match) Meilleur buteur : Suker (6 buts) Affluence : 2.770.000 (43 000 spectateurs de moyenne) LA FINALE : FRANCE - BRÉSIL (3-0)FRANCE : Barthez - Thuram, Leboeuf, Desailly (expulsé, 68e), Lizarazu - Djorkaeff (Vieira, 75e), Deschamps, Zidane, Petit, Karembeu (Boghossian, 57e) - Guivarc'h (Dugarry, 66e) BRESIL : Taffarel - Cafu, Aldair, Junior Baiano, Roberto Carlos - Cesar Sampaio (Edmundo, 74e), Dunga, Rivaldo, Leonardo (Denilson, 46e) - Bebeto, Ronaldo Soixante ans après sa première visite, la Coupe du monde repose ses valises en France. Pour la première fois, la compétition accueille 32 équipes au lieu de 24. Les Bleus vont entrer dans l'histoire en remportant leur premier titre mondial. Attendue par tout un peuple, la finale face au Brésil va être à sens unique. Juste avant la rencontre, la rumeur court que Ronaldo, malade, ne jouera pas. L'attaquant brésilien est finalement sur le terrain mais se voit recadré - et envoyé en l'air - rapidement par une sortie de Fabien Barthez. Zinedine Zidane, enfin à la hauteur l'évènement, place deux coups de tête victorieux sur corner juste avant la pause. En seconde période, les Français ne sont pas inquiétés même lorsque Marcel Desailly est expulsé à vingt minutes du terme. Dans une dernière contre-attaque, Emmanuel Petit donne de l'ampleur au score avec un troisième but. Et 1, et 2, et 3-0 ! C'est l'explosion au Stade de France, l'apothéose. L'équipe de France est sur le toit du monde. On peut mourir tranquille LE BUT : Michael Owen (Angleterre)Si Dennis Bergkamp face à l'Argentine ou Lilian Thuram contre la Croatie restent dans les mémoires, LE but du tournoi est l'oeuvre de Michael Owen. A Saint-Etienne, le jeune attaquant de Liverpool a explosé aux yeux du monde à seulement 18 ans grâce à un d'anthologie face à l'Argentine. Lancé par Beckham à la 16e minute, Owen prend toute la défense de vitesse avant de battre Carlos Roa d'une magnifique balle piquée. Une star est née. Malheureusement, l'Angleterre devait s'incliner en 8e de finale lors de l'épreuve des tirs au but après l'égalisation de Javier Zanetti (2-2, 4-3 tab). Mais Michael Owen, plus jeune joueur ayant porté le maillot anglais quelques mois plus tôt en février 98, était placé sur les rails du succès qui devaient le conduire jusqu'au Ballon d'Or en 2001. LA STAR : Zinédine Zidane (France)Décevant lors de l'Euro 96 en Angleterre, Zinedine Zidane est entré pour toujours dans le coeur des Français lors de la Coupe du monde 1998. L'ancien Bordelais connaît pourtant un début de tournoi difficile. Expulsé pour un mauvais geste contre l'Arabie Saoudite, il manque les deux matches suivants, contre le Danemark et le Paraguay. Il ne fait ensuite guère parler de lui. Jusqu'à la finale. Le joueur de la Juventus Turin surgit au meilleur moment pour inscrire deux buts de la tête sur corner face au Brésil (27e, 45e). Zizou donne ainsi à la France son premier titre de champion du monde. Il reçoit la même année le Ballon d'or et le titre de joueur FIFA de l'année. LE SAVIEZ-VOUS ?- Après s'être essuyé les crampons sur Fouhad Amine face à l'Arabie Saoudite, Zinedine Zidane devient le premier joueur français à être expulsé lors d'une phase finale de Coupe du monde. Ironie de l'histoire, la France, qui n'avait jamais enregistré d'expulsion de son histoire, en totalisera trois lors de ce Mondial après celle de Laurent Blanc en demi-finale face à la Croatie et de Marcel Desailly en finale face au Brésil. - Le 23 juin 1998 au Stade de France, contre l'Autriche, Alessandro Nesta est devenu le joueur le plus rapidement remplacé lors d'un match de phase finale de Coupe du monde. Le défenseur italien a du quitter la pelouse sur blessure après seulement quatre minutes de jeu. - Pour la première fois, trois équipes changent d'entraîneur avant la fin du Mondial. La défaite de l'Arabie Saoudite face à la France est fatale au Brésilien Carlos Alberto Parreira ne résiste pas à la défaite de l'Arabie Saoudite face à la France et se fait remplacer par le Saoudien Al-Kharashi. En Corée du Sud, Cha Bum kun doit céder sa place à Seok P. Pyung après l'humiliation face aux Pays-Bas (0-5). Enfin, Henri Kasperczak dirige la Tunisie jusqu'au 23 juin avant d'être remplacé par Selmi. - En inscrivant à la dernière minute le 3e but de la finale face à Brésil (3-0), Emmanuel Petit est entré dans l'histoire de l'équipe de France en inscrivant le 1000e but des Bleus qui disputaient ce soir-là leur 569e match. - Sélectionneur du Brésil, Mario Zagallo avait pris part aux quatre précédents triomphes du Brésil en Coupe du monde : en 1958 et 1962 en tant que joueur, 1970 en tant qu'entraîneur puis en 1994 en tant qu'entraîneur adjoint. Mais le porte-bonheur brésilien s'inclinait en finale face à la France en 1998. LA STAT : 22Première Coupe du monde à 32 équipes, l'édition 1998 est également celle qui a vu le plus grand nombre d'expulsion avec 22. Outre les trois expulsés tricolores (Zidane, Blanc et Desailly), un record pour un futur vainqueur, Beckham, Wörns, Lauren ou encore Ortega ont reçu un carton rouge. Avec trois expulsés chacun, la palme revient à la France et au Cameroun. Rigobert Song réussi même la performance à être le premier joueur à être expulsé lors de deux Coupes du monde consécutives après 1994. Mais le match le plus sanctionné a mis aux prises le Danemark et l'Afrique du Sud avec trois cartons rouges (Molnar, Wieghorst et Phiri). LES BLEUS : Champions du mondeSix victoires sur sept, meilleur attaque (15), meilleure défense (2 buts), la France a survolé "sa" Coupe du monde. Son premier match à Marseille face à l'Afrique du Sud est une formalité (3-0). Petite surprise, un certain Thierry Henry, âgé de 20 ans, est titulaire mais dans un Vélodrome balayé par des bourrasques de vent, c'est Christophe Dugarry qui signe le premier but tricolore de la compétition. Il ne se prive pas de faire quelques grimaces au passage à la tribune de presse et aux journalistes qui ne croyaient pas en lui. De la deuxième rencontre face à l'Arabie Saoudite, personne ne retient la victoire (4-0) et la qualification acquise mais plutôt l'expulsion de Zidane (voir la star). Les "coiffeurs" gagnent le dernier match sans enjeu (2-1) face au Danemark. En huitième, c'est le Paraguay et son gardien vedette Chilavert qui se présente. Il faut attendre la 114e minute et un éclair de Laurent Blanc pour voir la France se qualifier (1-0) grâce au premier but en or de l'histoire de la Coupe du monde. En quart, Zidane peut rejouer mais sa présence ne suffit pas à trouver la faille face aux Italiens. Le match se conclut aux tirs au but avec un raté pour la France (Lizarazu) et deux pour la squadra Azzura. En demi-finale, la France part archi-favorite face à la novice Croatie mais juste après la pause Davor Suker ouvre le score. Lilian Thuram qui n'a alors jamais marqué avec les Bleus - sauf à l'entraînement - signe un doublé d'anthologie. Laurent Blanc expulsé manquera la finale et le sacre (voir la finale). L'EQUIPE-TYPE | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Mer 31 Mai - 20:31 | |
| Le Mondial 2002Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde 2006, revivez les moments forts des éditions précédentes. Aujourd'hui : Japon-Corée du sud 2002. Le premier Mondial du XXIe siècle marque le grand retour du Brésil au sommet de la hiérarchie. Le tout grâce à un très grand Ronaldo, auteur de 8 buts.LE BILANLieu : Japon - Corée du Sud Participants : 32 Champions : Brésil Matches : 64 Buts marqués : 161 (2,52 par match) Meilleur buteur : Ronaldo (8 buts) Affluence : 2 705 134 (42 268 spectateurs de moyenne) LA FINALE : BRESIL - ALLEMAGNE : 2-0Buts : Ronaldo (67e et 79e) BRESIL : Marcos - Roberto Carlos, Roque Junior, Edmilson, Lucio, Cafu (cap) - Ronaldinho (Juninho, 85e), Gilberto Silva, Kleberson, Rivaldo - Ronaldo (Denilson, 90e). (Entraîneur : Luis Felipe Scolari) ALLEMAGNE : Kahn - Linke, Metzelder, Jeremies (Asamoah, 77e), Ramelow - Frings, Hamann, Schneider, Bode (Ziege, 84e) - Neuville, Klose (Bierhoff, 74e). (Entraîneur : Rudi Völler) La première Coupe du monde asiatique de l'histoire n'a pas souri aux grandes nations, fatiguées par une saison éreintante. Mis à part le Brésil (arrivé sur la pointe des pieds) et une surprenante équipe d'Allemagne, toutes sont tombées avant les demi-finales. Passés entre les gouttes et réussissant à sortir des griffes de nouveaux prétendants aux dents longues (Corée du Sud, Turquie...), Brésiliens et Allemands s'affrontent à Yokohama lors de la finale du Mondial. Pour la première fois de leur histoire, ces deux géants se rencontrent en Coupe du monde. Grandissime favori de l'affrontement final, le Brésil tient son rang et remporte son cinquième titre grâce à deux nouveaux buts de Ronaldo, la grande star de la compétition. En face, Oliver Kahn - auteur comme Michael Ballack d'un très grand Mondial - ne peut que constater les dégâts. LE BUT : Ahn Jung-Hwan (Corée du Sud)Le 18 mai 2002, Ahn Jung-Hwan n'a sans doute pas inscrit le plus beau but de sa carrière. Mais certainement le plus fort, émotionnellement parlant. Opposés à l'Italie en huitièmes de finale de la Coupe du monde, les guerriers Taeguk ne partaient pas favoris. Mais soutenus par le public de Daejon, les hommes de Guus Hiddink ont réussi à passer l'obstacle au terme d'une partie irrespirable, marquée par un arbitrage discutable mais surtout par Hwan. C'est lui qui, à la 116e minute de jeu, a battu Buffon de la tête. Un but en or qui a envoyé la Corée vers les quarts de finale (2-1). Des millions de Coréens sont sortis dans les rues au cours d'une nuit de folie. LA STAR : RONALDOVéritable phénix, Ronaldo a réussi la Coupe du monde la plus accomplie de sa carrière. Après trois ans gâchés par un genou trop fragile, Il Fenomeno est revenu pour disputer le Mondial 2002 et entraîner la sélection auriverde vers son cinquième titre suprême. Auteur de huit buts durant la compétition (dont les deux de la finale), le Brésilien a terminé meilleur buteur de la Coupe du monde. Depuis Gerd Müller et ses dix réalisations en 1970, personne n'avait atteint un tel total. LA STAT : 11Comme le nombre de secondes dont a eu besoin Hakan Sukur pour ouvrir le score lors de la petite finale de la Coupe du monde face à la Corée du Sud (3-2). Le Turc est ainsi devenu le buteur le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde. Et a effacé Bryan Robson des tablettes. En 1982, l'Anglais avait marqué dès la 27e seconde de jeu face à la France. A noter enfin que Sukur est le onzième joueur de l'histoire du Mondial à marquer en moins d'une minute. LE SAVIEZ-VOUS ?- Seul vainqueur d'une Coupe du monde en dehors de son continent d'origine (Suède 1958), le Brésil a perpétué la tradition en s'imposant en Asie lors du premier Mondial disputé en Orient. - En atteignant les demi-finales de la Coupe du monde, la Corée du Sud signe une première retentissante pour le football asiatique qui n'avait jamais atteint le dernier carré de la compétition suprême. Après le réveil de l'Afrique en 1990 avec le Cameroun (1/4 de finale), l'Asie s'éveille. - En jouant la finale de la Coupe du monde 2002, Cafu est devenu le premier joueur de l'histoire à disputer trois finales mondiales. - Pour la première fois depuis 1966, le champion du monde sortant a été sorti dès le premier tour de la compétition. La France n'a pas gagné une seule rencontre ni marqué un seul but. LES BLEUS : Eliminés au premier tourDeux ans après avoir conquis l'Europe, les champions du monde en titre débarquent en Corée avant un statut d'intouchables. Rien ne peut arriver à cette équipe de France qui a étrillé la quasi-totalité de ses adversaires depuis deux ans. La deuxième étoile est quasiment déjà brodée sur le maillot des Bleus. Et pourtant... Dès le mois de mars, le vent tourne. Robert Pires se blesse gravement. L'équipe de France perd le Gunner alors que celui-ci était au sommet de son art. Pire, arrivé après ses coéquipiers en Asie à cause d'une naissance, Zinedine Zidane se blesse à la cuisse en amical face à la Corée du Sud. Les Bleus ouvrent donc la compétition amoindris. Sans leur maître à jouer que ni Youri Djorkaeff, ni Johan Micoud ne parviendront à faire oublier, les Français trébuchent face au Sénégal (0-1), concèdent un nul face à l'Uruguay (0-0) et perdent leurs dernières illusions face au Danemark (0-2). Battus malgré le retour de Zidane, les champions du monde 1998 descendent de leur piédestal. Incapables d'inscrire le moindre but malgré la présence des meilleurs buteurs des championnats de France (Cissé), d'Angleterre (Henry) et d'Italie (Trezeguet), les Bleus sortent par la petite porte. Bien triste... L'EQUIPE TYPE | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Mer 31 Mai - 20:31 | |
| Le Mondial 2002Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde 2006, revivez les moments forts des éditions précédentes. Aujourd'hui : Japon-Corée du sud 2002. Le premier Mondial du XXIe siècle marque le grand retour du Brésil au sommet de la hiérarchie. Le tout grâce à un très grand Ronaldo, auteur de 8 buts.LE BILANLieu : Japon - Corée du Sud Participants : 32 Champions : Brésil Matches : 64 Buts marqués : 161 (2,52 par match) Meilleur buteur : Ronaldo (8 buts) Affluence : 2 705 134 (42 268 spectateurs de moyenne) LA FINALE : BRESIL - ALLEMAGNE : 2-0Buts : Ronaldo (67e et 79e) BRESIL : Marcos - Roberto Carlos, Roque Junior, Edmilson, Lucio, Cafu (cap) - Ronaldinho (Juninho, 85e), Gilberto Silva, Kleberson, Rivaldo - Ronaldo (Denilson, 90e). (Entraîneur : Luis Felipe Scolari) ALLEMAGNE : Kahn - Linke, Metzelder, Jeremies (Asamoah, 77e), Ramelow - Frings, Hamann, Schneider, Bode (Ziege, 84e) - Neuville, Klose (Bierhoff, 74e). (Entraîneur : Rudi Völler) La première Coupe du monde asiatique de l'histoire n'a pas souri aux grandes nations, fatiguées par une saison éreintante. Mis à part le Brésil (arrivé sur la pointe des pieds) et une surprenante équipe d'Allemagne, toutes sont tombées avant les demi-finales. Passés entre les gouttes et réussissant à sortir des griffes de nouveaux prétendants aux dents longues (Corée du Sud, Turquie...), Brésiliens et Allemands s'affrontent à Yokohama lors de la finale du Mondial. Pour la première fois de leur histoire, ces deux géants se rencontrent en Coupe du monde. Grandissime favori de l'affrontement final, le Brésil tient son rang et remporte son cinquième titre grâce à deux nouveaux buts de Ronaldo, la grande star de la compétition. En face, Oliver Kahn - auteur comme Michael Ballack d'un très grand Mondial - ne peut que constater les dégâts. LE BUT : Ahn Jung-Hwan (Corée du Sud)Le 18 mai 2002, Ahn Jung-Hwan n'a sans doute pas inscrit le plus beau but de sa carrière. Mais certainement le plus fort, émotionnellement parlant. Opposés à l'Italie en huitièmes de finale de la Coupe du monde, les guerriers Taeguk ne partaient pas favoris. Mais soutenus par le public de Daejon, les hommes de Guus Hiddink ont réussi à passer l'obstacle au terme d'une partie irrespirable, marquée par un arbitrage discutable mais surtout par Hwan. C'est lui qui, à la 116e minute de jeu, a battu Buffon de la tête. Un but en or qui a envoyé la Corée vers les quarts de finale (2-1). Des millions de Coréens sont sortis dans les rues au cours d'une nuit de folie. LA STAR : RONALDOVéritable phénix, Ronaldo a réussi la Coupe du monde la plus accomplie de sa carrière. Après trois ans gâchés par un genou trop fragile, Il Fenomeno est revenu pour disputer le Mondial 2002 et entraîner la sélection auriverde vers son cinquième titre suprême. Auteur de huit buts durant la compétition (dont les deux de la finale), le Brésilien a terminé meilleur buteur de la Coupe du monde. Depuis Gerd Müller et ses dix réalisations en 1970, personne n'avait atteint un tel total. LA STAT : 11Comme le nombre de secondes dont a eu besoin Hakan Sukur pour ouvrir le score lors de la petite finale de la Coupe du monde face à la Corée du Sud (3-2). Le Turc est ainsi devenu le buteur le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde. Et a effacé Bryan Robson des tablettes. En 1982, l'Anglais avait marqué dès la 27e seconde de jeu face à la France. A noter enfin que Sukur est le onzième joueur de l'histoire du Mondial à marquer en moins d'une minute. LE SAVIEZ-VOUS ?- Seul vainqueur d'une Coupe du monde en dehors de son continent d'origine (Suède 1958), le Brésil a perpétué la tradition en s'imposant en Asie lors du premier Mondial disputé en Orient. - En atteignant les demi-finales de la Coupe du monde, la Corée du Sud signe une première retentissante pour le football asiatique qui n'avait jamais atteint le dernier carré de la compétition suprême. Après le réveil de l'Afrique en 1990 avec le Cameroun (1/4 de finale), l'Asie s'éveille. - En jouant la finale de la Coupe du monde 2002, Cafu est devenu le premier joueur de l'histoire à disputer trois finales mondiales. - Pour la première fois depuis 1966, le champion du monde sortant a été sorti dès le premier tour de la compétition. La France n'a pas gagné une seule rencontre ni marqué un seul but. LES BLEUS : Eliminés au premier tourDeux ans après avoir conquis l'Europe, les champions du monde en titre débarquent en Corée avant un statut d'intouchables. Rien ne peut arriver à cette équipe de France qui a étrillé la quasi-totalité de ses adversaires depuis deux ans. La deuxième étoile est quasiment déjà brodée sur le maillot des Bleus. Et pourtant... Dès le mois de mars, le vent tourne. Robert Pires se blesse gravement. L'équipe de France perd le Gunner alors que celui-ci était au sommet de son art. Pire, arrivé après ses coéquipiers en Asie à cause d'une naissance, Zinedine Zidane se blesse à la cuisse en amical face à la Corée du Sud. Les Bleus ouvrent donc la compétition amoindris. Sans leur maître à jouer que ni Youri Djorkaeff, ni Johan Micoud ne parviendront à faire oublier, les Français trébuchent face au Sénégal (0-1), concèdent un nul face à l'Uruguay (0-0) et perdent leurs dernières illusions face au Danemark (0-2). Battus malgré le retour de Zidane, les champions du monde 1998 descendent de leur piédestal. Incapables d'inscrire le moindre but malgré la présence des meilleurs buteurs des championnats de France (Cissé), d'Angleterre (Henry) et d'Italie (Trezeguet), les Bleus sortent par la petite porte. Bien triste... L'EQUIPE TYPE | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Mer 31 Mai - 20:32 | |
| Le Mondial 2002Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde 2006, revivez les moments forts des éditions précédentes. Aujourd'hui : Japon-Corée du sud 2002. Le premier Mondial du XXIe siècle marque le grand retour du Brésil au sommet de la hiérarchie. Le tout grâce à un très grand Ronaldo, auteur de 8 buts.LE BILANLieu : Japon - Corée du Sud Participants : 32 Champions : Brésil Matches : 64 Buts marqués : 161 (2,52 par match) Meilleur buteur : Ronaldo (8 buts) Affluence : 2 705 134 (42 268 spectateurs de moyenne) LA FINALE : BRESIL - ALLEMAGNE : 2-0Buts : Ronaldo (67e et 79e) BRESIL : Marcos - Roberto Carlos, Roque Junior, Edmilson, Lucio, Cafu (cap) - Ronaldinho (Juninho, 85e), Gilberto Silva, Kleberson, Rivaldo - Ronaldo (Denilson, 90e). (Entraîneur : Luis Felipe Scolari) ALLEMAGNE : Kahn - Linke, Metzelder, Jeremies (Asamoah, 77e), Ramelow - Frings, Hamann, Schneider, Bode (Ziege, 84e) - Neuville, Klose (Bierhoff, 74e). (Entraîneur : Rudi Völler) La première Coupe du monde asiatique de l'histoire n'a pas souri aux grandes nations, fatiguées par une saison éreintante. Mis à part le Brésil (arrivé sur la pointe des pieds) et une surprenante équipe d'Allemagne, toutes sont tombées avant les demi-finales. Passés entre les gouttes et réussissant à sortir des griffes de nouveaux prétendants aux dents longues (Corée du Sud, Turquie...), Brésiliens et Allemands s'affrontent à Yokohama lors de la finale du Mondial. Pour la première fois de leur histoire, ces deux géants se rencontrent en Coupe du monde. Grandissime favori de l'affrontement final, le Brésil tient son rang et remporte son cinquième titre grâce à deux nouveaux buts de Ronaldo, la grande star de la compétition. En face, Oliver Kahn - auteur comme Michael Ballack d'un très grand Mondial - ne peut que constater les dégâts. LE BUT : Ahn Jung-Hwan (Corée du Sud)Le 18 mai 2002, Ahn Jung-Hwan n'a sans doute pas inscrit le plus beau but de sa carrière. Mais certainement le plus fort, émotionnellement parlant. Opposés à l'Italie en huitièmes de finale de la Coupe du monde, les guerriers Taeguk ne partaient pas favoris. Mais soutenus par le public de Daejon, les hommes de Guus Hiddink ont réussi à passer l'obstacle au terme d'une partie irrespirable, marquée par un arbitrage discutable mais surtout par Hwan. C'est lui qui, à la 116e minute de jeu, a battu Buffon de la tête. Un but en or qui a envoyé la Corée vers les quarts de finale (2-1). Des millions de Coréens sont sortis dans les rues au cours d'une nuit de folie. LA STAR : RONALDOVéritable phénix, Ronaldo a réussi la Coupe du monde la plus accomplie de sa carrière. Après trois ans gâchés par un genou trop fragile, Il Fenomeno est revenu pour disputer le Mondial 2002 et entraîner la sélection auriverde vers son cinquième titre suprême. Auteur de huit buts durant la compétition (dont les deux de la finale), le Brésilien a terminé meilleur buteur de la Coupe du monde. Depuis Gerd Müller et ses dix réalisations en 1970, personne n'avait atteint un tel total. LA STAT : 11Comme le nombre de secondes dont a eu besoin Hakan Sukur pour ouvrir le score lors de la petite finale de la Coupe du monde face à la Corée du Sud (3-2). Le Turc est ainsi devenu le buteur le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde. Et a effacé Bryan Robson des tablettes. En 1982, l'Anglais avait marqué dès la 27e seconde de jeu face à la France. A noter enfin que Sukur est le onzième joueur de l'histoire du Mondial à marquer en moins d'une minute. LE SAVIEZ-VOUS ?- Seul vainqueur d'une Coupe du monde en dehors de son continent d'origine (Suède 1958), le Brésil a perpétué la tradition en s'imposant en Asie lors du premier Mondial disputé en Orient. - En atteignant les demi-finales de la Coupe du monde, la Corée du Sud signe une première retentissante pour le football asiatique qui n'avait jamais atteint le dernier carré de la compétition suprême. Après le réveil de l'Afrique en 1990 avec le Cameroun (1/4 de finale), l'Asie s'éveille. - En jouant la finale de la Coupe du monde 2002, Cafu est devenu le premier joueur de l'histoire à disputer trois finales mondiales. - Pour la première fois depuis 1966, le champion du monde sortant a été sorti dès le premier tour de la compétition. La France n'a pas gagné une seule rencontre ni marqué un seul but. LES BLEUS : Eliminés au premier tourDeux ans après avoir conquis l'Europe, les champions du monde en titre débarquent en Corée avant un statut d'intouchables. Rien ne peut arriver à cette équipe de France qui a étrillé la quasi-totalité de ses adversaires depuis deux ans. La deuxième étoile est quasiment déjà brodée sur le maillot des Bleus. Et pourtant... Dès le mois de mars, le vent tourne. Robert Pires se blesse gravement. L'équipe de France perd le Gunner alors que celui-ci était au sommet de son art. Pire, arrivé après ses coéquipiers en Asie à cause d'une naissance, Zinedine Zidane se blesse à la cuisse en amical face à la Corée du Sud. Les Bleus ouvrent donc la compétition amoindris. Sans leur maître à jouer que ni Youri Djorkaeff, ni Johan Micoud ne parviendront à faire oublier, les Français trébuchent face au Sénégal (0-1), concèdent un nul face à l'Uruguay (0-0) et perdent leurs dernières illusions face au Danemark (0-2). Battus malgré le retour de Zidane, les champions du monde 1998 descendent de leur piédestal. Incapables d'inscrire le moindre but malgré la présence des meilleurs buteurs des championnats de France (Cissé), d'Angleterre (Henry) et d'Italie (Trezeguet), les Bleus sortent par la petite porte. Bien triste... L'EQUIPE TYPE | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Histoire Coupe du Monde Mer 31 Mai - 20:39 | |
| Merci bcp Nassim pour toute ces belles remémorations! Ca fait bien plaisirs! En ce qui me concerne, ma plus belle coupe du monde reste celle de 1994, c'était magique! Avec un Roby Baggio giganteste! Trop beau...
La pire coupe du monde est sans conteste celle de 2002! Une belle mascarade! C'était nul à chiez! | |
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