SUISSE

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Auteur d'un très bon parcours en match de qualification, l'équipe de Suisse possède de jeunes joueurs qui sont déjà expérimentés sur le domaine international. Beaucoup étaient déjà là lors de l'Euro 2004 et se retrouve aujourd'hui dans les plus grands clubs du monde, comme le meneur Vogel au Milan AC, Senderos à Arsenal ou encore Berahmi, pilier de la Lazio de Rome. Toutefois, un gros défaut, elle n'a pas de gardien, ça pourrait être préjudiciable... Malgré cela, l'équipe de Suisse a du talent à faire valoir, sera-ce suffisant? A suivre...


Portrait du site officiel

La Confédération Helvétique franchit la frontière allemande

Ayant raté la qualification pour les Coupes du Monde de la FIFA, France 1998 et Corée/Japon 2002, la Suisse a décroché son billet pour le prochain grand rendez-vous du ballon rond, qui aura lieu chez le voisin allemand. C’est grâce aux buts marqués à l’extérieur que la formation de Köbi Kuhn a pu se qualifier, d’extrême justesse, face à la Turquie (2-0 à Berne, puis 2-4 à Istanbul). Cette première participation depuis 1994 à une Coupe du Monde de la FIFA sera une sorte de répétition générale pour les Helvètes : deux ans après, ils accueilleront avec l’Autriche l’Euro 2008 de l’UEFA.

Cette dernière participation à la reine des compétitions, aux Etats-Unis, s’est soldée par une défaite 0-3 face à l’Espagne en huitièmes de finale, performance somme toute honorable de la part des Ciriaco Sforza et autres Stéphane Chapuisat. En 2006, la jeune formation helvétique, qui déborde de potentiel, se devra de viser au moins le même stade de la compétition, elle qui pourrait devenir l'une des surprises du tournoi.

Le revers lors du match retour face aux Turcs a mis fin à une série de 14 rencontres sans défaite. Cet impressionnant enchaînement initié il y a plus d’un an témoignait de la puissance de cette équipe, dont certains joueurs ont déjà fait des ravages chez les jeunes. Deux exemples en sont Tranquillo Barnetta et Philippe Senderos, champions d’Europe des U-17 en 2002 et devenus titulaires chez les seniors lors des récents matches de barrage.

L’équipe alpine n’a pas connu la défaite dans le Groupe 4, qu'elle a bouclé avec 18 points en dix rencontres, avec des matches nuls face à la France et à la République d’Irlande en point d’orgue. La Suisse est tout de même restée dans l’incertitude jusqu’au dernier moment avant de s’assurer la deuxième place synonyme de barrages, terminant à égalité de points avec Israël.

Menée par le capitaine Johann Vogel, la formation possède un fin mélange de vieux briscards et de jeunes loups. Elle est dotée de nombreux joueurs de calibre international : l’expérimenté Pascal Zuberbühler dans les cages, Raphael Wicky du SV Hambourg en chef d'orchestre du milieu du terrain, sans oublier les défenseurs Philippe Senderos d’Arsenal et surtout Tranquillo Barnetta du Bayer Leverkusen, dont le retour en forme après une longue période de convalescence semble enfin être définitif. Aux avant-postes, le Rennais Alexander Frei recommence à faire trembler les filets du Stade de la Route de Lorient.

Jakob "Köbi" Kuhn a pris les rênes en juin 2001, entamant une période à succès pour les rouges. En tant que joueur, Kuhn avait brillé comme milieu de terrain au FC Zurich. Mis à part un court séjour de deux mois chez le rival traditionnel, à savoir les Grasshoppers, il a passé toute sa carrière sous le maillot blanc et bleu du FCZ, où il a remporté le championnat helvétique à six reprises. Son palmarès est couronné par 63 capes en sélection. Avant de prendre les commandes de l’équipe A, il avait également connu le succès en tant que coach des U-21.

Les 23 sélectionnés de Kubi Kuhn

Gardiens : Pascal Zuberbuehler (FC Bâle), Fabio Coltorti (Grasshoppers Zürich), Diego Benaglio (CD Nacional)

Défenseurs : Johan Djourou (Arsenal), Ludovic Magnin (VfB Stuttgart), Philippe Senderos (Arsenal), Stéphane Grichting (Auxerre), Christoph Spycher (Eintracht Francfort), Valon Behrami (Lazio), Patrick Müller (Olympique lyonnais), Philipp Degen (Borussia Dortmund)

Milieux : Xavier Margairaz (FC Zürich), Johann Vogel (Milan AC), Ricardo Cabanas (Cologne), Raphael Wicky (Hamburg SV), Daniel Gygax (Lille), David Degen (FC Bäle), Blerim Dzemaili (FC Zürich), Tranquillo Barnetta (Bayer Leverkusen)

Attaquants : Alexander Frei (Stade rennais), Marco Streller (Cologne), Mauro Lustrinelli (Sparta Prague), Johan Vonlanthen

A noter qu'un des plus talentueux Suisse n'a pas été retenu, il s'agit d'Hakan Yakin.

il ne l'a pas choisi a mon avis parce que c'est un gars qui perturbe le groupe et qui le destabilise. Son manque de condition physique a fait aussi pencher la balance.Il arrive gagner sans lui alors pourquoi le prendre. Chanceux, yakin est sélectionné à la place de vonlanthen. Yakin ne connais pas le mot défendre et la Suisse joue a 10 quand il es sur le terrain. Kuhn veut des joueurs qui travaille certainement. En que au milieu il n'a aucune chance, il peut espérer une place devant. Cepedant, il es actuellement le 4ème attaquant.

Tout à fait d'accord, un sélectionneur a mieux à faire que de s'embarrasser d'une diva quel que soit sont talent.

Vraiment bête de se blesser comme ça...

Face aux Chinois, la Suisse veut rôder son attaque

GENEVE (AFP) - Le sélectionneur suisse Köbi Kuhn, rasséréné sur sa défense face à l'Italie (1-1), entend rôder son attaque, jusqu'à présent peu convaincante, lors de son troisième match de préparation pour le Mondial de football samedi à Zurich, face à la Chine.

Après un match en demi-teinte face à la Côte d'Ivoire (1-1), la "Nati", qui débute sa Coupe du monde le 13 juin face à la France, a rendu une copie plus propre face aux Italiens mercredi à Genève, avec un très bon match de la charnière centrale d'Arsenal Djourou-Senderos et une excellente rentrée de Grichting d'Auxerre.
Le jourue de l'équipe de Suisse Hakan Yakin (d) aux prises avec l'Italien Daniela Bonera, le 31 mai 2006 à Genève
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"Défensivement, le Mondial peut déjà commencer. Nous sommes au +top+, quels que soient ceux qui jouent. Offensivement, il faut encore trouver les bons changements de rythme, les courses, la dernière passe, les centres", commentait après la rencontre l'avant-centre Alexander Frei.

"En comparaison avec le match contre la Côte d'Ivoire, l'équipe s'est renforcée dans les secteurs que je souhaitais. Nous avons fait preuve de concentration contre un adversaire solide. Mais nous pouvons encore nous améliorer", analyse Kuhn.

Contre les Italiens, les Suisses ont marqué sur une frappe somptueuse de Daniel Gygax mais ont souvent paru hésitants à l'approche de la surface de réparation, malgré quelques inspirations prometteuses du milieu.

Kuhn semble encore hésiter sur l'attaquant qu'il souhaite associer à Frei, longtemps blessé cette saison. Johan Vonlanthen, qui évolue à Breda (1re div. néerlandaise), et avait montré sa complémentarité avec Frei lors des éliminatoires s'est blessé lors de la préparation et est forfait.

Marco Streller, qui n'a inscrit que trois buts cette saison avec Cologne, a été sérieusement critiqué par la presse suisse après ses loupés à répétition contre les Ivoiriens. David Degen (Bâle) n'a joué qu'une minute dans les deux derniers matches de préparation tandis que Mauro Lustrinelli (Sparta Prague) n'est pas apparu.

Reste Hakan Yakin, qui a remplacé Vonlanthen. S'il est le deuxième buteur de la sélection (14 buts) derrière Frei (23), le joueur des Young Boys de Berne est, comme Gygax, plus un créateur qu'un véritable attaquant.

Pour mener des essais, la Chine, qui n'ira pas au Mondial et a entrepris de bâtir une équipe performante en perspective des jeux Olympiques de Pékin, apparaît comme un bon partenaire d'entraînement. La défense chinoise avait en effet posé de véritables problèmes aux Allemands qui ne s'étaient imposés que par 1 but à 0.

Mondial-2006: Les Suisses affichent sérénité et confiance face à l'Italie



GENÈVE (AFP) - L'équipe de Suisse, qui s'est séparée sur un résultat nul avec l'Italie (1-1), mercredi soir à Genève, en match de préparation au Mondial-2006 de football, affiche sérénité et confiance à treize jours de son match d'entrée dans le tournoi face à la France.

"Je suis satisfait de mon équipe qui monte en puissance et qui a su bien négocier cette rencontre face aux Italiens, malgré l'état de fatigue qu'il peut y avoir en pleine préparation", se félicite le sélectionneur Köbi Kuhn, précisant que des joueurs comme Philippe Senderos ou Daniel Gygax avaient terminé le match "très éprouvés".

L'état de fatigue de certains n'a d'ailleurs pas permis au technicien helvétique d'effectuer tous les changements souhaités même s'il a largement fait tourner son effectif.

"Nous avons progressé par rapport à samedi face à la Côte d'Ivoire (1-1). Nous avons commis moins de fautes", estime Köbi Kuhn.

"La Suisse a produit une excellente première période", souligne quant à lui l'attaquant Alexander Frei.

"Défensivement, le Mondial peut déjà commencer. Nous sommes au +top+, quels que soient ceux qui jouent. Offensivement, il faut encore trouver les bons changements de rythme, les courses, la dernière passe, les centres. Cela va venir", assure l'avant-centre.

Samedi, la "Nati" disputera son ultime match préparatoire à Zürich face à la Chine, prochain adversaire de l'équipe de France, le 7 juin à Saint-Etienne.

"Il faut terminer la phase des rencontres amicales avant de nous projeter sur le rendez-vous du 13 juin face à la France. Nous allons faire en sorte de monter en rythme pendant dix jours, après avoir joué le dernier match préparatoire, afin d'être à 100% pour affronter les Français", ajoute Frei.

"Après avoir fait le nul face à la Côte d'Ivoire et l'Italie, je ne crois pas que nous ayons tellement à faire des complexes", insiste-t-il, alors que Köbi Kuhn attend "avec impatience ce rendez-vous" contre les Tricolores.

"Nous jouerons sans complexe mais avec respect car nous affronterons l'une des meilleures équipes du monde", confie le sélectionneur suisse, flatté de la crainte que la "Nati" inspire à l'équipe de France.

"Mais cela ne donne pas de points et il faut encore travailler", rappelle Kühn.

Le défenseur central Patrick Müller, de Lyon, absent mercredi pour une légère blessure à une cheville, et remplacé par l'excellent Johan Djourou (Arsenal/1re div. anglaise), ne cache pas non plus la motivation d'une équipe portée par un réel engouement à travers la Confédération.

"Nous connaissons bien la France qui nous connaît aussi. Nous avons des qualités et pourquoi ne pas obtenir un bon résultat?", commente-t-il. "Mais si nous battons les Français sans nous qualifier, cela ne sert à rien", fait remarquer le Lyonnais, affichant l'ambition "d'aller au moins en 8e de finale".

"Après l'Euro au Portugal, nous avons pris conscience de nos moyens et que nous pouvions rivaliser avec les grandes nations du football", conclut-il.

France-Suisse: une marée rouge dans les tribunes



C'est une véritable marée rouge composée des supporteurs de la "Nati" suisse qui a submergé le Gottlieb-Daimler Stadion de Stuttgart (sud-ouest) mardi pour le match du Mondial-2006 de football entre la France et la Suisse, mais les Français comptaient bien faire entendre leur voix.

Ces drapeaux rouges et ces "Nati, Nati" sortis de milliers de gorges suisses ont dû rappeler quelque chose aux Bleus qui, à Berne en octobre, avaient déjà évolué dans un impressionnant Stade de Suisse tout rouge.

Les 47.000 places du stade de Stuttgart avaient commencé à se remplir au compte-gouttes à partir de deux heures avant le coup d'envoi, donné à 18H00 (16H00 GMT), alors que la température avoisinait les 30 degrés à l'ombre.

Mais les Suisses n'auraient manqué pour rien au monde ce match joué face au voisin français, à l'image de Ueli Kubli, la cinquantaine souriante, qui n'a pas hésité longtemps à faire les 220 km qui séparent Zurich de Stuttgart.

"On voulait surtout voir ce match-là. On espère que les Suisses vont gagner, mais je ne suis pas très optimiste pour passer le premier tour", racontait-il à l'heure d'aller joindre sa voix au très fourni choeur suisse.

Mais les supporteurs français ne comptaient pas se laisser dominer par le nombre.



"Il paraît que les Français sont des +grandes gueules+, non? On va le montrer", promettait ainsi Maurice Karotsch, 40 ans, un "vrai Alsacien originaire de Hongrie", venu de Strasbourg (à 160 km) le matin même.

"On les laisse chanter au début, mais à la fin, ce sera nous", confirmait Eric, 36 ans, venu de Paris, juste avant de prendre place dans la tribune la plus "suisse" du stade.

"Faire du bruit, on sait faire!", renchérissait Emmanuel Leute, 36 ans, grand supporteur de Marseille et auto-proclamé "fan N.1" de Franck Ribéry, la surprise française du début du tournoi. Un statut de "fan N.1" qu'il partageait toutefois avec le président de Lyon Jean-Michel Aulas, qui cherche à le recruter et devait assister au match.

Le Premier ministre français Dominique de Villepin était lui aussi annoncé en tribune officielle.

Sur le terrain, seuls les Suisses s'étaient risqués à la descente de leur bus à venir reconnaître la pelouse une heure et quart avant le match. Les Français étaient en revanche les premiers à l'échauffement, s'attirant quelques "Allez les Bleus!" rapidement couverts par les acclamations des supporteurs helvétiques quand les joueurs suisses se présentèrent à leur tour pour l'échauffement.

Dans la matinée, l'hôtel des Bleus, dans le centre-ville, devant lequel était garé le bus bleu signé de la devise "Liberté, égalité, Jules Rimet", avait reçu la visite de supporteurs français.

Depuis lundi, Stuttgart est envahi d'amateurs de ballon rond. Et on avait ainsi vu des Suisses et des Français bras dessus-dessous célébrer avec les Italiens la victoire de la Squadra azzurra contre le Ghana lundi soir.

Phrase du jour:

"J'étais tellement concentré que j'ai mis mon maillot à l'envers. Ce sont mes coéquipiers qui me l'ont fait remarquer en voyant que j'avais un gros numéro 2 sur le ventre"

De Johan Djourou, le défenseur suisse, terriblement nerveux avant son entrée en jeu contre la France, mardi.

Tournoi fini pour Senderos

Philippe Senderos va manquer le reste de la Coupe du monde, après s'être démis l'épaule vendredi lors de la victoire suisse contre la Corée du Sud (2-0). Le défenseur central souffre de lésions aux ligaments, a précisé le médecin de l'équipe Rudolf Roeder : «Il sera forfait au moins deux semaines. Il y a une chance sur deux qu'il ait besoin d'une opération mais le plus important est qu'il se repose.»

La blessure du défenseur d'Arsenal n'inquiète pas outre mesure son sélectionneur Köbi Kuhn, dont l'équipe n'a encaissé aucun but dans le tournoi. « C'est un coup dur pour nous mais Johan Djourou a déjà bien joué en défense. Une de nos forces est que nous pouvons remplacer n'importe quel joueur sans préjudice pour l'équipe.»