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| 8e: Espagne - France | |
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J-Bird Admin
Nombre de messages : 1447 Age : 40 Localisation : Moutier Date d'inscription : 06/09/2005
| Sujet: 8e: Espagne - France Mer 28 Juin - 0:02 | |
| L'heure d'y croireLa France affronte l'Espagne en 8e de finale de la Coupe du monde, mardi à Hanovre. Après un premier tour laborieux, Zinédine Zidane et compagnie ne partent pas favoris mais ont les moyens de faire chuter Raul et les siens. LES CLEFS DU MATCHATTAQUE-DEFENSE : Raymond Domenech a annoncé la couleur en affirmant que "si on joue contre l'Espagne sans être solides derrière, on peut préparer le billet retour!". Le principal atout de la France sera donc la défense. Il faut dire que celle-ci, malgré une certaine fébrilité sur coups de pied arrêtés, a apporté des signes rassurants. Depuis que Sagnol, Thuram, Gallas et Abidal ont été associés, face au Mexique (1-0), ils n'ont encaissé que deux buts en cinq matches : un penalty face à la Chine en amical (3-1) et un but face à la Corée du Sud (1-1). "Le groupe défend à dix devant le gardien. En défendant bien, on aura toujours plus de chances de marquer des buts", confirme Eric Abidal. Il faudra bien cela pour contrer l'armada espagnole. Emmenée par Fernando Torres, Raul ou David Villa, l'attaque ibérique est une véritable machine à marquer (8 buts), frapper au but (62 tirs) et cadrer (33 tirs). Soit la meilleure attaque du premier tour avec l'Argentine et l'Allemagne. - AU MENTAL ! : Entre l'équipe de France et l'Espagne, il y a quasiment cinq ans de différence au niveau de la moyenne d'âge. Alors que les Bleus culminent à environ 30 ans, les Ibères sont à 25 ans. Sur le terrain, la différence est visible : le football de la Furia roja est alerte et plus "galopant" que celui des Tricolores. Pour s'en sortir, l'équipe de France devra donc déplacer le match sur un autre terrain : celui du mental. Depuis samedi, Luis Aragones n'arrête pas de répéter que l'Espagne "est certaine de passer" et la presse n'est jamais loin de la suffisance. Les joueurs eux sont plus mesurés. Beaucoup d'entre eux ont joué avec les Henry, Zidane ou connaissent les exploits passés de Thuram, Barthez et compagnie. Par conséquent, la méfiance est de mise. Et les Bleus auront tout à gagner en entrant fort dans le match. Si l'orage est sévère lors du premier quart d'heure, la face de la rencontre pourrait vite être changée et sourire à l'équipe de France. - LE CONTROLE DU BALLON : Si tenir le cuir n'est pas toujours synonyme de victoire en football, l'Espagne et la France ne voient pas les choses de cette manière. Raul a d'ores et déjà annoncé que "si l'Espagne a la possession du ballon, elle pourra faire beaucoup de mal à la France". Même son de cloche du côté de Luis Aragones : "La clé sera de contrôler le ballon. Pour nous c'est fondamental. " Au premier tour, l'Espagne a détenu le ballon 58% du temps. A l'arrivée : trois succès. Les Bleus savent donc ce qu'il leur reste à faire. Makelele et Vieira, en tête, auront la clé du match entre leurs pieds. Si les Bleus réussissent à solidifier leur deuxième rideau, un grand pas aura été fait. Willy Sagnol en est certain : "Les Espagnols ont une belle maîtrise du ballon avec trois milieux de terrain travailleurs et excellents techniquement. Pour nous, l'important sera de boucher les espaces pour éviter leurs petites passes au milieu qui pourraient nous faire trop courir." L'ETAT DES TROUPES :- Espagne : Raul et Cesc Fabregas titulaires ? C'est en tout cas ce que Luis Aragones a confirmé lundi. Le Madrilène et le Londonien devraient jouer en lieu et place de Marco Senna et Luis Garcia. Pour autant, Raymond Domenech préfère rester sur ses gardes et n'est pas certain de la véracité de cette information. Pour le reste, l'équipe d'Espagne devrait fortement ressembler à celle qui a terminé le match face à la Tunisie (3-1) lors du premier tour. Bénéficiant d'un temps de repos supplémentaire puisque les titulaires ont pu se reposer lors du troisième match de poule, l'Espagne devrait se présenter plus "fraîche" que l'équipe de France. - France : Zinedine Zidane et Eric Abidal sont de retour. Suspendus face au Togo (2-0), les deux hommes sont à nouveau disponibles. Et devraient évoluer dans un 4-5-1 semblable à celui qui avait été aligné par Raymond Domenech lors des deux premiers matches de la Coupe du monde. Encore une fois et si cela se vérifie, David Trezeguet sera le grand perdant de ce retour à une pointe. Florent Malouda, à gauche, et Franck Ribéry, à droite, seront chargés d'animer les couloirs et de bloquer les montées des latéraux ibériques. LA STAT : 0Si le bilan total des France-Espagne est favorable aux Ibères (11 victoires - 10 défaites et 6 résultats nuls), ces derniers n'ont jamais vaincu les Bleus en cinq matches officiels. En finale du Championnat d'Europe 1984, Michel Platini et compagnie étaient venus à bout de l'Espagne (2-0). Même chose lors des éliminatoires de l'Euro 1992 où les Français s'étaient imposés à deux reprises. Au Parc des Princes avec, notamment, une "papinade" de JPP (3-1) et à Séville (1-2) au match retour. En 1996, les Espagnols avaient résisté aux Bleus. Au premier tour de l'Euro anglais, l'Espagne avait décroché le nul (1-1) et s'était finalement qualifiée en quarts de finale, en compagnie des Bleus. Quatre ans plus tard enfin, les champions du monde s'étaient une nouvelle fois imposés face à la "Furia roja" (2-1) en quarts de finale de l'Euro 2000. GROS PLAN : Le 27 juinHasard du calendrier, la France retrouve l'Espagne 22 ans jour pour jour après sa victoire en finale de l'Euro 84 (2-0). Le 27 juin 1984, les Bleus s'étaient en effet imposés au Parc des Princes face aux coéquipiers de José Antonio Camacho. Michel Platini avait inscrit le premier but sur un coup franc direct aux 18 mètres suite à une erreur entrée au musée des plus grandes bourdes de l'histoire du football du gardien Luis Arconada (57e). 57 secondes après la fin du temps réglementaire (91e), Bruno Bellone avait ensuite scellé le score grâce à une balle piquée de dix mètres sur une ouverture de Tigana depuis le rond central. Une défaite que les Espagnols n'ont toujours pas digérée... LA DECLA : Thierry Henry (France)"Aragones, je n'ai rien à dire là-dessus, pour moi l'affaire est close depuis un bon petit moment" (Lors d'un rassemblement de la Seleccion en octobre 2004, le sélectionneur espagnol avait voulu motiver son attaquant Jose Antonio Reyes en lui disant qu'il devait prouver qu'il était meilleur que "ce noir de merde" ("negro de mierda") de Thierry Henry, coéquipier de Reyes à Arsenal. Il avait écopé d'une amende de 3000 euros jugée "ridicule" par le Français). LES EQUIPES PROBABLES- Espagne : Casillas (cap.) - Ramos, Pablo, Puyol, Pernia - Fabregas, Xabi Alonso, Xavi - Raul - Torres, Villa - France : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal - Vieira, Makelele - Ribéry, Zidane (cap.), Malouda - Henry | |
| | | J-Bird Admin
Nombre de messages : 1447 Age : 40 Localisation : Moutier Date d'inscription : 06/09/2005
| Sujet: Re: 8e: Espagne - France Ven 30 Juin - 12:48 | |
| Quel bonheur !Au terme d'un match énorme, l'équipe de France a battu l'Espagne (3-1) et s'est qualifiée pour les quarts de finale. Menés au score, les Français ont trouvé la force de revenir avant de prendre l'avantage sur une tête rageuse de Patrick Vieira en fin de rencontre. Et maintenant, le Brésil !FRANCE - ESPAGNE: 3-1Buts: Ribery (41e), Vieira (84e), Zidane (92e) pour la France - Villa (28e, sp) pour l'Espagne Hanovre n'aura finalement pas été le terminus de la génération Zidane. Mais le lieu de la renaissance de l'équipe de France. D'une nouvelle naissance même. Alors que les Espagnols promettaient l'enfer et une élimination aux Tricolores, les Bleus et leur "équipe de vieux", dixit Domenech, ont prouvé qu'ils avaient encore les jambes et la possibilité de fesser les jeunes présomptueux. Et, grâce à leur expérience des grands rendez-vous, associée à une envie qui ferait pâlir bien des juniors, ont réussi à écrire une nouvelle page de leur glorieuse histoire. Une histoire qui pourrait bien s'écrire une nouvelle fois en majuscules. Six ans après le titre européen, huit ans après la Coupe du monde, l'équipe de France peut de nouveau bomber le torse. Première période : Ribéry au bon momentAu football galopant des Ibères, l'équipe de France comptait répondre par son expérience et un 4-4-1-1 laissant le seul Thierry Henry en pointe mais offrant aux Tricolores une assise défensive des plus solides. Les minutes initiales ressemblent à une partie d'échecs dans laquelle les joueurs hésitent à avancer leurs pions. Si la Furia Roja a le ballon, les courses et les passes sont plus souvent latérales que dans la profondeur. Du coup, seul un coup franc non cadré de Pernia fait passer un début de frisson dans le dos des Français (5e). Des Français qui jouent bas et partent de loin. Sur une récupération et une ouverture de Zinedine Zidane, Franck Ribéry prend le couloir droit, centre vers Thierry Henry. Le cuir est repoussé vers... Zidane qui, un peu court, ne peut finalement reprendre (16e). Les Tricolores sont en place. Zidane est bien en jambes et récupère bon nombre de ballons. C'est d'ailleurs sur l'une de ses inspirations que les Français se créent leur meilleure occasion de la première période. Parti sur le flanc droit, Henry voit Ribéry et Vieira filer dans l'axe. Le Gunner centre à ras terre. Mais ni le Marseillais ni le Turinois ne parviennent à pousser le ballon vers la terre promise (23e). Nullement en danger, les joueurs de Raymond Domenech vont pourtant craquer les premiers. Sur un corner espagnol, Pablo est victime d'une faute de Lilian Thuram. Le recordman des sélections (118) marche sur le pied du défenseur. M. Rosetti n'hésite pas et désigne le point de penalty. David Villa se présente face à Fabien Barthez et, d'une frappe croisée et superbement ajustée, réussit ce que Raul n'était pas parvenu à faire il y a six ans (1-0, 27e). Les quarts de finalistes du dernier Mondial se retrouvent en position favorable. La physionomie du match évolue. Obligés de faire le jeu, les Bleus se heurtent à la vivacité et au pressing des Ibères. Et les longs ballons se terminent souvent par un drapeau levé en raison du positionnement souvent aléatoire de Thierry Henry. C'est d'ailleurs une nouvelle fois en position de hors-jeu que Thierry Henry voit Franck Ribéry filer au but à la suite d'une ouverture de Patrick Vieira. Ne faisant pas action de jeu et le montrant au juge de touche, le Gunner suit des yeux le duel Ribéry-Casillas. Malheureux dans la finition depuis ses débuts internationaux, le Marseillais rattrape le coup en crochetant le portier espagnol. Sa finition du gauche est très limite mais suffit à faire trembler les filets (1-1, 42e). Les Bleus restent en vie. Seconde période : Le bonheur au bout du cheminMoralement, la France est regonflée au retour des vestiaires. Et se crée la première occasion de la seconde période. Sur un caviar de Zizou, Malouda prend la poudre d'escampette mais, victime d'un rebond haut, est obligé de reprendre en extension. Iker Casillas réussit une belle parade (52e). Insatisfait du rendement de son équipe, Luis Aragones change ses batteries et renforce son milieu de terrain. Joaquin et Luis Garcia remplacent Raul et David Villa (54e). L'effet n'est pas immédiat. Mais les Espagnols, s'ils n'inquiètent pas Barthez, ont beaucoup de facilité à atteindre les trente derniers mètres. Et, sur centre tendu de Sergio Ramos, ont le malheur de tomber sur un Willy Sagnol impeccable (61e). Si l'arrière garde tricolore est impeccable, celle des champions d'Europe 1964 n'est guère rassurante. Mais de moins en moins inquiétée alors que Fabien Barthez voit Luis Garcia tenter sa chance de la tête (68e) et Joaquin tirer du gauche (79e). Les deux fois, le ballon file à côté. Comme la majeure partie des frappes tentées en seconde période. Entré en jeu, Sidney Govou connait le même sort sur un excellent service de Ribéry (81e). On file droit vers la prolongation... Pourtant, les dix dernières minutes vont être fabuleuses pour les Bleus. Sur un coup franc de Zinedine Zidane, le ballon est dévié et retombe sur la tête de Patrick Vieira. Seul au deuxième poteau, "Le Long" reprend et profite de la déviation de Sergio Ramos, qui prolonge le cuir dans son propre but (2-1, 84e). Les Bleus sont quasiment au paradis. Ils y sont définitivement sur un contre mené de main de maître par Zinedine Zidane. Arrivé dans la surface, le Maestro efface Carles Puyol d'un crochet ravageur et, du droit, envoie l'équipe de France à Francfort, où elle affrontera le Brésil pour des retrouvailles dont on rêvait. Samedi, ce sera une réalité. L'HOMME DU MATCH : Patrick Vieira (France)Dans la lignée de sa performance face au Togo. Comme face aux Eperviers, il rentre aux vestiaires avec un but et une passe décisive (sur le but de Franck Ribery). Evidemment, l'histoire retiendra son but, inscrit d'une tête rageuse avec la complicité de Sergio Ramos à cinq minutes du terme. Mais il n'avait pas attendu cet instant pour confirmer son retour en très grande forme. Son abattage, sa présence physique, sa solidité donnent un tout autre visage aux Bleus. Dommage qu'il ait écopé d'un carton jaune. LA DECLA : Raymond Domenech (France)"Cela a été surtout dur pour eux, même si on a eu une ou deux situations chaudes. Cela a été un match admirable à tous les niveaux, de courage, de capacité de réaction, de solidité, d'intelligence, de lucidité et de patience. On a une équipe de vieux, mais on sait être patient. Les jeunes s'essoufflent plus vite en général. Tous ceux qui étaient discutés... Patrick Vieira était décrié, Zizou ne devait pas jouer ce match là... Qu'on puisse poser simplement la question pour moi était un drame, mais c'est comme ça. Et avec notre petite équipe de vieux on va continuer à avancer ensemble. Maintenant, on a quelque chose d'exceptionnel à jouer. Le Brésil, c'est ce que disaient les joueurs dans le vestiaire: c'est pour ces matches-là qu'on vit dans le football, parce qu'il y a des émotions exceptionnelles. Et, ce soir, il y en a eu une et il y en a une autre qui arrive." | |
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