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| ARGENTINE | |
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J-Bird Admin
Nombre de messages : 1447 Age : 40 Localisation : Moutier Date d'inscription : 06/09/2005
| Sujet: ARGENTINE Jeu 18 Mai - 0:36 | |
| ARGENTINELes Argentins se posent comme un des grands favoris de la compétition. Se montreront-ils à la hauteur de leur réputation? De grand champions garnissent cette équipe, comme Crespo, Riquelme mais surtout Messi, attendu comme l'érégie de Don Diego Armando Maradona... Portrait du site officiel
Pour oublier la déception asiatique
Toujours un peu dans l'ombre historique de l'immense Diego Armando Maradona, l'Argentine n'en demeure pas moins un perpétuel prétendant au titre, en dépit des espoirs déçus lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002. Aujourd'hui plus expérimentés, les Albicelestes préparent leur revanche. En juin 2005, ils sont devenus la première équipe sud-américaine à se qualifier pour le tout prochain rendez-vous mondial.
Pendant la phase éliminatoire, l'équipe argentine est passée par différents états d'âme : incertitude au début, solidité et confiance au fil des rencontres, puis craintes du pire lors de la démission inattendue du sélectionneur Marcelo Bielsa. Après l'arrivée aux commandes de José Pekerman, les Argentins ont décroché leur qualification tant attendue le 8 juin 2005 de la meilleure des façons : avec une belle victoire à domicile sur le Brésil. Toutefois, l'inconstance de son jeu, la pléthore de joueurs testés aux différents postes et le piètre rendement de l'équipe en déplacement alimentent les discussions sur les vraies possibilités de l'équipe et sur son schéma tactique dans la perspective de l'épreuve allemande.
Côté statistiques, l'Argentine a bouclé les qualifications avec 34 points, soit neuf de moins par rapport à sa précédente campagne, laissant le fauteuil de leader au Brésil pour la première fois depuis les trois dernières phases éliminatoires. Au final, la sélection albiceleste a enregistré 10 victoires, 4 nuls et 4 défaites, avec 29 buts inscrits contre 17 encaissés seulement, le meilleur bilan avec le Brésil, devant la Colombie. Au rayon des faits marquants, il y a du bon... et du moins bon. L'Argentine a préservé son invincibilité à domicile vieille de 12 ans, s'est imposée en Bolivie pour la première fois depuis 32 ans et a savouré le plaisir d'une qualification obtenue face au Brésil lors du derby continental. En revanche, il faut souligner la première défaite en éliminatoires face au Paraguay et la fin de 16 ans d'invincibilité contre l'Uruguay lors du clásico du Rio de la Plata.
Au coup d'envoi de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006, vingt ans se seront écoulés depuis le triomphe de l'Argentine de Diego Maradona au Mexique en 1986. A cette époque-là, forte de sa victoire dans deux des trois dernières éditions, l'Argentine est persuadée d'installer tôt ou tard sa suprématie sur le ballon rond et d'égaler le palmarès de son voisin brésilien. Son parcours jusqu'en finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Italie 1990, lui laisse entrevoir un troisième titre en quatre éditions, un exploit que seule la Seleção est parvenue à réaliser, entre 1958 et 1970. Mais l'Allemagne se dresse sur son chemin et lui subtilise logiquement le trophée.
Quatre ans après, Maradona emmène les siens aux Etats-Unis 1994, où les Argentins font figure de sérieux candidats au titre. Cependant, à la suite d'un contrôle antidopage positif, El Pibe de Oro est écarté de l'effectif. C'est le commencement de la fin pour l'équipe d'Alfio Basile. Ainsi débute l'ère post-Maradona. Une campagne satisfaisante à France 1998 donne aux Argentins le bonheur d'une victoire contre l'Angleterre au second tour, mais s'achève également par la déception du but magnifique de Dennis Bergkamp, qui fait sombrer la sélection albiceleste dans les ultimes moments de son quart de finale. Très compétitive, cette équipe n'a pas le dynamisme et la combativité de celle participant à Corée/Japon 2002, qui tombe pourtant au premier tour, à la stupéfaction générale.
Après cette déception, l'Argentine prend les mêmes et recommence, démontrant une belle stabilité. Le sélectionneur Marcelo Bielsa entame la phase de qualification pour l'Allemagne 2006 et obtient de bons résultats jusqu'en septembre 2004, dont une place de finaliste à la Copa América et une médaille d'or aux Jeux d'Athènes, la première de l'histoire du football albiceleste. Mais, à la surprise générale, el Loco jette l'éponge, laissant sa place à José Pekerman, qui prend la barre dans une situation très confortable. Le nouveau sélectionneur, au passé de footballeur peu connu, a gagné la confiance de la fédération argentine de football grâce à son travail dans les équipes de jeunes. A titre d'exemple, il a remporté trois Championnats du Monde Juniors de la FIFA, au cours desquels il a formé plusieurs joueurs aujourd'hui retenus dans l'équipe fanion.
La plupart de ces joueurs n'évoluent pas dans les plus grands clubs du monde, mais leur talent indéniable fait rêver les supporters. Séduits par l'intégration de Juan Román Riquelme, Javier Mascherano et Javier Saviola, entre autres, rassurés par l'apport toujours déterminant des expérimentés Roberto Ayala, Juan Pablo Sorín, Pablo Aimar et Hernán Crespo, les Argentins viennent de découvrir une autre perle rare, exploitable à brève échéance, en la personne de Lionel Messi. Le jeune pensionnaire du FC Barcelone vient de remporter le Championnat du Monde Juniors de la FIFA, Pays-Bas 2005, dont il a été sacré meilleur buteur et meilleur joueur. Sans lui, les poulains de Pekerman sont montés sur la deuxième marche du podium de la Coupe des Confédérations de la FIFA disputée en Allemagne. Avec lui, avec un groupe plus sûr de son football, le coach voudra prendre en 2006 la revanche dont il a tant rêvé. | |
| | | J-Bird Admin
Nombre de messages : 1447 Age : 40 Localisation : Moutier Date d'inscription : 06/09/2005
| Sujet: Re: ARGENTINE Jeu 18 Mai - 0:37 | |
| Les 23 sélectionnés de Pekerman
Gardiens de buts : Roberto Abbondanzieri (Boca Juniors), Leonardo Franco (Atlético de Madrid, ESP), Oscar Ustari (Independiente).
Défenseurs : Nicolás Burdisso (Internazionale, ITA), Gabriel Milito (Zaragoza, ESP), Juan Pablo Sorín (Villarreal, ESP), Fabricio Coloccini (Deportivo La Coruña, ESP), Leandro Cufré (Roma, ITA), Roberto Ayala (Valencia, ESP), Gabriel Heinze (Manchester United, ENG).
Milieux de terrain : Maximiliano Rodríguez (Atlético de Madrid, ESP), Esteban Cambiasso (Internazionale, ITA), Juan Román Riquelme (Villarreal, ESP), Lionel Scaloni (West Ham, ENG), Luis González (Porto, POR), Javier Mascherano (Corinthians, BRA), Pablo Aimar (Valencia, ESP).
Attaquants : Lionel Messi (FC Barcelona, ESP), Hernán Crespo (Chelsea, ENG), Carlos Tévez (Corinthians, BRA), Javier Saviola (Sevilla, ESP), Julio Cruz (Inter, ITA), Rodrigo Palacio (Boca Juniors, ARG).
A noter que les deux intéristes Zanetti et Veron ne seront pas du voyage! | |
| | | J-Bird Admin
Nombre de messages : 1447 Age : 40 Localisation : Moutier Date d'inscription : 06/09/2005
| Sujet: Re: ARGENTINE Jeu 18 Mai - 0:40 | |
| A suivre: Lionel MESSILionel Messi : "Le Brésil est au-dessus"Calme, simplicité, voix teintée de timidité. Lionel Messi se démarque largement de l'image que l'on pourrait se faire d'une grande star. Et pourtant, au bout d'une ascension météorique de 12 mois, le jeune Argentin est devenu, à 18 printemps, l'une des principales sources d'espoir pour un pays avide de renouer avec la gloire mondiale après 20 ans de sevrage. A moins d'un mois du coup d'envoi, le Barcelonais est en train de peaufiner sa mise au point physique. Il a accordé un entretien exclusif à FIFAworldcup.com concernant la compétition allemande, les possibilités de l'Argentine et les principaux candidats au titre. "Je me sens beaucoup mieux, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. J'attends le début avec impatience, j'ai très envie, annonce le jeune Blaugrana, qu'une déchirure a tenu à l'écart des terrains pendant deux mois. J'ai fait tous les exercices nécessaires pour récupérer, je pense qu'il n'y aura aucun problème", martèle-t-il, comme s'il voulait rassurer le peuple argentin et plus particulièrement José Pekerman, l'homme qui compte le plus sur lui. Rendez-vous sur la page de l'Argentine A la vitesse grand V El Pulga a connu une ascension vertigineuse qui l'a vu, en l'espace de 12 mois, passer du statut de remplaçant chez les juniors argentins à celui de pièce maîtresse des A. Pourtant, cette précipitation ne semble pas monter à la tête d'un garçon, qui, vu son âge, aurait très bien pu se laisser griser : "Tout est allé très vite pour moi, mais je peux toujours compter sur le soutien de ma famille. Aller aux Pays-Bas, remporter cette compétition, continuer sur la lancée à Barcelone, tout ça, avec le soutien du public… ça paraît trop beau", confie calmement ce jeune homme couvert d'éloges par un certain Diego Armando Maradona. "Ça fait toujours plaisir de sentir que les gens ont confiance en toi, surtout quand il s'agit de quelqu'un d'aussi important que Diego. Mais ce n'est pas pour ça que je vais me mettre la pression, au contraire. C'est une source de motivation supplémentaire", assure-t-il. La progression de Messi, on la constate autant sur les rectangles verts que dans sa cote de popularité. Ainsi, en Argentine, les téléspectateurs voient son visage apparaître plusieurs fois par jour dans des spots publicitaires liés à la grande fête du mois de juin : "Ce qui se passe au pays est très fort, surtout à Rosario, ma ville. Quand je suis allé faire de la rééducation là-bas, j'ai reçu un accueil impressionnant. J'espère renvoyer l'ascenseur à tous ces gens". Dans la lignée des plus grands Il y a 20 ans, quand Diego Maradona brandissait le trophée suprême, Lionel n'avait pas encore vu le jour. Il n'empêche, peu après ses débuts en équipe nationale, il est désigné par tous comme le messie charger de renouveler cet exploit. "L'Argentine possède de grands joueurs et une grande équipe, qui peut aller très loin en Allemagne. Bien entendu, on rêve d'être champions du monde, mais en faisant les choses les unes après les autres", prévient l'insaisissable gaucher. D'ailleurs, la coqueluche du Nou Camp préfère céder les galons de favori au voisin, au grand rival, le Brésil : "Il est au-dessus, c'est le grand favori. Mais tout est possible en Coupe du Monde. En 2002, on était favoris et on s'est faits sortir au premier tour. Ce n'est pas parce qu'ils sont favoris qu'ils vont gagner". N'en déplaise aux supporters argentins, Messi entretient une relation particulière avec la Seleção, plus particulièrement avec son coéquipier Ronaldinho. "C'est un grand ami. Il m'a très bien accueilli et m'a beaucoup aidé quand j'ai commencé à m'entraîner avec les pros. Il fait partie de ceux qui ont établi le contact avec moi et ça, je lui en serai toujours reconnaissant", déclare-t-il, tout en niant que le Joueur Mondial de la FIFA l'a de nouveau battu à la console de jeux. De Ronaldinho, la conversation se dirige tout naturellement vers les grands joueurs de l'Argentine. Selon Messi, les Albicelestes peuvent confier la barre à Juan Román Riquelme les yeux fermés. Et quand on lui parle du penalty manqué par le meneur argentin en demi de la Ligue des Champions sous le maillot de Villarreal, l'attaquant se fait aussitôt défenseur : "Román est un joueur impressionnant, tout le monde le connaît. Je ne vais rien vous apprendre sur lui : il a beaucoup de qualités, il voit bien le jeu et il apporte des buts". Et Messi décrit par Messi, cela donne quoi ? "Moi, la seule chose que je veux, c'est être en bonne forme et apporter des choses positives à l'équipe". Le tout, avec l'humilité qui le caractérise, sur la pointe de pieds. Pekerman l'attend. Cela tombe bien, Lionel ronge son frein. | |
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