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| Demi: Allemagne - Italie | |
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J-Bird Admin
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| Sujet: Demi: Allemagne - Italie Sam 1 Juil - 21:56 | |
| Première demie finale de prestige... Italie-Allemagne ou deux nations à trois coupe du monde chacune... Beau match en perspective...
Toni a déclaré qu'il aimerait que les arbitres soient bons... Sous entendu qu'il ne faut pas favoriser l'Allemagne parce qu'elle joue chez elle... Mais qu'il avait confiance aux arbitres et que tout ira bien... Le monde les regardera a-t-il rajouté...
Frings, quant à lui, pourrait ne pas jouer en raison d'une menace de suspension qui lui pend sous le nez: il a frappé un joueur argentin lors de l'affrontement d'après match...
Dernière édition par le Dim 2 Juil - 10:49, édité 1 fois | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Demi: Allemagne - Italie Dim 2 Juil - 0:20 | |
| Nesta sera encore et toujours forfait pour ce match... Espérons que Lippi laissera Barzagli là derrière, il a fait un match excellent contre l'Ukraine... | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Demi: Allemagne - Italie Lun 3 Juil - 12:11 | |
| Un supporter de choix en la personne de Don Diego Armando Maradona... Il a déclaré que l'Argentine éliminé, il supporterait de tout son coeur l'équipe italienne pour qu'elle arrive au bout... Il a dit que l'équipe contre le Ghana lui avait bcp plus et qu'il espérait la retrouver... Il a aussi déclaré que l'Italie avait largement les moyens de s'imposer contre l'Allemagne, même si ça sera très dur... | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Demi: Allemagne - Italie Lun 3 Juil - 13:52 | |
| Allemagne-Italie: le plus beau match du monde, épisode 5DORTMUND (AFP) - Les Allemagne-Italie ont marqué le passé de la Coupe du monde, surtout le "plus beau match de l'histoire du football", la demi-finale de 1970 (4-3 a.p.), ou la finale de 1982 (3-1), remportées par les Azzurri, avant l'épisode 5 mardi à Dortmund, pour une nouvelle demi-finale. La place en finale et leurs palmarès suffiraient à dramatiser le choc: Italie et Allemagne pèsent dix trophées majeurs: trois Coupes du monde chacune et quatre Euros (trois pour les Allemands), mais, pour rendre le film plus excitant, la Mannschaft n'a toujours pas battu la Squadra Azzurra en Coupe du monde. En deux rencontres de poules, deux "oubliables" 0-0, en 1962 et 1978, les deux géants du football n'ont pas su se départager. Mais Allemands et Italiens ont surtout offert LE match du siècle selon la Fifa (Fédération internationale): la demi-finale de Mexico. Sur l'affiche: Franz Beckenbauer le bras en écharpe. Les autres acteurs: Gigi Riva, Gianni Rivera, Gerd Müller. Décor: la Mecque du football, le stade Aztèque, où ont été sacrés Pelé puis Maradona. Le scénario respecte les codes du genre - qu'on retrouve dans la bande-annonce du remake 2006. Les Italiens sont solides derrière, avec des éléments brillants devant, et vivent un psychodrame: la star Rivera était prêt à rentrer au pays, excédé de ne pas jouer davantage. Les Allemands reviennent dans le coup quand on les croit morts et comptent sur un impitoyable buteur, "Der Bomber" Müller. Les Italiens ouvrent la marque par Boninsegna dès la 8e minute, mais ils ne parviennent pas ensuite à conserver le ballon et se font rejoindre, après un récital d'occasions manquées par la Mannschaft, à quelques secondes de la fin du match grâce au blond libero, Schnellinger, joueur du grand... AC Milan, qui s'est jeté les deux pieds en avant sur le ballon. Puis l'histoire s'accélère. Le Kaiser, épaule droite luxée, dispute toute la prolongation le bras bandé collé au buste, Oscar du courage. Müller réussit pourtant à placer l'Allemagne sur la voie de la finale en marquant d'entrée. La Squadra renverse la vapeur par Burgnich puis Riva, juste avant la fin de la première partie de la prolongation. Müller relance encore la RFA à dix minutes de la fin, mais sur l'engagement suivant, Rivera, entré en cours de match à la place de Sandro Mazzola, qualifie l'Italie. L'Allemagne espère prendre sa revanche en finale en 1982, à Madrid, où le match commence bien mal pour les Italiens. Privés d'Antognoni, blessé, ils perdent Graziani dès la 6e minute, remplacé par Altobelli, et ratent rapidement un penalty, expédié hors cadre par Cabrini. A la pause, cet Allemagne-Italie ne ressemble en rien à celui de 1970. Pas de but, pas d'occasion excepté la percée de Conti stoppée par Briegel, sanctionné du penalty. Mais en seconde période, une fois n'est pas coutume, "l'Allemagne qui gagne à la fin", selon le célèbre mot de Gary Lineker, craque. Elle a contre elle une bonne partie du Bernabeu à cause d'un lourd passif dans ce Mundial: le 1 à 0 "arrangé" avec l'Autriche au premier tour pour éliminer la séduisante Algérie, l'élimination de l'Espagne au deuxième tour, et la faute violente du gardien Schumacher contre le Français Battiston en demi-finale. En outre, les jambes allemandes sont lourdes de l'éprouvante prolongation disputée contre la France (3-3, 4 t.a.b. à 3). Son jeu offensif retrouvé, l'Italie marque trois fois en 24 minutes, par Paolo Rossi, Tardelli et Altobelli. Breitner sauve l'honneur en fin de match mais l'Allemagne doit s'incliner. Battue deux fois, deux fois tenue en échec, ce n'est pas une belle qu'elle dispute mardi, mais elle prendrait bien sa revanche. | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Demi: Allemagne - Italie Mer 5 Juil - 7:08 | |
| Allemagne - Italie (Preview)
Comme d'habitude ?Malgré un contexte peu favorable et un stade de Dortmund tout acquis à la cause de son adversaire, l'Italie va tenter de se qualifier pour la finale de Berlin face à une Allemagne qui ne l'a jamais battue en Coupe du monde. Mais la Nationalmannschaft est plus confiante que jamais.LES CLEFS DU MATCH :- UN AVANTAGE PSYCHOLOGIQUE ? : "Nous avons perdu 4-1 avec l'Allemagne. Avec le Bayern, j'ai pris 4-1 contre le Milan AC. Dans le fond, nous n'avons aucune chance, non?" Tout sourire, Michael Ballack plaisante avec les journalistes. Le capitaine de la Nationalmannschaft est relax et, s'il n'a pas oublié la claque florentine de mars dernier, fait bien comprendre que tout ceci est du passé. "Nous avons battu l'une des grosses équipes du tournoi pour atteindre les demi-finales et jouer à Dortmund augmente un peu plus notre confiance", assure-t-il. Déjà sûrs de leur force avant l'Argentine, les Allemands ne sont pas loin de se sentir intouchables depuis. A l'image de Jürgen Klinsmann qui sent que les regards et les approches ont changé : "Ce qui est impressionnant, c'est de voir qu'une équipe comme l'Argentine, qui est l'une des meilleure du monde depuis des années, a changé la composition de son équipe pour nous affronter. Ils ont enfin réagi à notre façon de jouer, alors que nous n'avons pas changé. " - ATTAQUE - DEFENSE ? : Sans trop exagérer, on peut imaginer que la demi-finale de la Coupe du monde 2006 entre l'Allemagne et l'Italie risque de ressembler à une attaque-défense. Si les Allemands ont changé de philosophie depuis la nomination de Jürgen Klinsmann et attaquent à tout-va, l'Italie continue à jouer avec ses forces habituelles. Prudente, voire défensive, la Squadra Azzurra ne sort pas outre-mesure. Organisée en 4-3-1-2, la Nazionale est revenue à un 4-4-1-1 au fil de la compétition. Et c'est efficace puisque personne, mis à part le malheureux Zaccardo, n'a trompé la vigilance de Gigi Buffon. - L'ALLEMAGNE FATIGUEE ? : La prolongation d'Allemagne-Argentine a été difficile pour les organismes allemands. Resté durant quelques minutes devant son banc de touche afin de "soigner" ses jambes et ses crampes, Michael Ballack s'en souvient encore. Mais se sent aujourd'hui à 100% : "J'ai eu du temps pour recharger les batteries", affirme-t-il. Le soir même, les Transalpins mettaient trente minutes de moins à se débarrasser de l'Ukraine (3-0). Cela fera-t-il la différence ? Pas certain. Vendredi, les Allemands ont couru derrière le ballon la majeure partie du temps. Logiquement, ce sont eux du donneront le la face à l'Italie et qui géreront le rythme de la partie. Un avantage considérable. L'ETAT DES TROUPES :- Allemagne : Auteur d'un coup de coude à l'encontre de Julio Cruz à l'issue du quart de finale Allemagne-Argentine, Torsten Frings a été suspendu pour la demi-finale face à l'Italie. Il devrait être suppléé par Sebastian Kehl. Pour le reste, tout va bien. La fatigue semble avoir été évacuée et les Allemands s'avancent vers l'Italie sans aucun blessé à déplorer. A noter que Friedrich, Odonkor et Podolski sont sous le coup d'un carton jaune. - Italie : Toujours Alessandro Nesta... Le défenseur du Milan AC est le souci numéro un de Marcello Lippi. Souffrant des adducteurs, le stoppeur devrait laisser sa place à Marco Materazzi, qui était suspendu au tour précédent. Daniele De Rossi purgera lui sa quatrième et dernière rencontre de suspension, mardi, et reviendra pour le prochain match. Soit la finale de Berlin, soit la consolante de Stuttgart. Enfin, Gattuso, Grosso et Zambrotta devront être attentifs et éviter de recevoir un second carton jaune. LA STAT : 0Comme le nombre de défaites concédées par l'équipe d'Allemagne au Westfalenstadion de Dortmund. En 71 ans et 14 rencontres, les triples champions du monde n'ont jamais quitté l'enceinte du Borussia la tête basse. Une seule fois, les Allemands ont eu des raisons de bouder : en 1977, le Pays de Gallas était venu décrocher un nul (1-1) face aux champions du monde en titre. Au premier tour du Mondial 2006, la Pologne a failli réussir un exploit semblable mais Odonkor et Neuville sont passés par là (1-0). GROS PLAN : Italie-Allemagne en Coupe du mondeL'Italie n'a jamais perdu face à l'Allemagne en Coupe du monde. Les deux équipes se sont déjà croisées à quatre reprises. Deux fois en matches de poule pour deux résultats nuls et vierges (en 1962 et 1978). Les deux autres rencontres ont marqué l'histoire. Il y a eu cette demi-finale de la Coupe du monde 1970 où la Squadra Azzurra est venue à bout d'une Mannschaft accrocheuse au terme d'une prolongation de légende (4-3). Enfin, l'Italie a battu l'Allemagne en 1982 lors de la finale du Mondial. Une victoire 3-1 sans discussion possible. LA DECLA : Jürgen Klinsmann (Allemagne)"Une demi-finale d'une Coupe du monde contre l'Italie, c'est un classique comme contre le Brésil ou l'Argentine, c'est quelque chose de particulier. Nous avons suivi très attentivement le parcours de l'Italie jusqu'en demi-finale, c'est l'une des meilleures équipes du monde, c'est pourquoi elle est en demi-finale et elle mérite beaucoup de respect. Elle a une grande histoire, mais nous pensons à jouer notre jeu, dans notre style pour la battre. Nous sommes prudents, nous sommes bien en place, nous croyons en nos possibilités." LES EQUIPES PROBABLES :- Allemagne : Lehmann - Friedrich, Mertesacker, Metzelder, Lahm - Schneider, Kehl, Ballack, Schweinsteiger - Klose, Podolski - Italie: Buffon - Zambrotta, Materazzi, Cannavaro, Grosso - Perrotta, Pirlo, Gattuso, Camoranesi - Totti - Toni | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Demi: Allemagne - Italie Mer 5 Juil - 7:09 | |
| L'Italie au paradisL'Italie jouera la finale de la Coupe du monde. Une victoire acquise après prolongation face à l'Allemagne grâce à Grosso et Del Piero (2-0). Douze ans après leur dernière finale perdue face au Brésil, les Transalpins tenteront de reconquérir un trophée qui les fuit depuis 1982.ALLEMAGNE - ITALIE 0-2 (a.p)Buts: Grosso (119e), Del Piero (120e) Le football est un jeu. Pas une affaire de hasard. Et même si l'Italie a attendu 119 minutes avant de faire plier l'Allemagne et s'est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde à quelques encablures des tirs au but, il y a quelque chose de logique dans ce dénouement. Historiquement tout d'abord, puisque la Squadra Azzurra n'a jamais courbé l'échine face à la Nationalmannschaft en compétition officielle. Mais sans revenir au siècle dernier, il suffit de se pencher sur les événements de ce 4 juillet pour être convaincu que l'Italie était au-dessus. L'Allemagne s'est montrée généreuse mais, comme on l'avait pressenti face à l'Argentine, est encore un peu tendre pour les cadors du football mondial. Cinquante-deux ans jour pour jour après le Miracle de Berne, Dortmund n'aura pas été le lieu d'un nouvel exploit de son équipe nationale. Mais aura vu l'Italie sortir définitivement du bois. Pour aller chercher une quatrième couronne mondiale du côté de Berlin. Vingt-quatre ans après Madrid. Première période : L'Italie inquiète DortmundMis à part lorsque le Brésil est de la partie, il est impossible de trouver d'affiche plus prestigieuse qu'un Allemagne-Italie. Remake d'une demi-finale de 1970 et d'une finale de 1982, le match démarre sur le rythme décidé par les hommes de Marcello Lippi. Les Italiens jouent vite et vers l'avant. Dès la récupération du ballon, la Squadra Azzurra file vers Lehmann et l'Allemagne peine à répondre. Après le football tout en patience des Argentins, la tactique mise en place par le onze italien pose d'autres problèmes aux hôtes de ce 18e Mondial. La première occasion de la partie est logiquement pour l'Italie. Sur une ouverture de Totti, Perrotta part dans le dos du quatuor défensif de la Mannschaft. Mais arrivé dans la surface, il pousse trop loin le ballon. Et Lehmann s'en empare (16e). Avec un milieu de terrain à 50% remanié (Frings, suspendu, et Schweinsteiger remplacés par Kehl et Borowski), les hommes de Jürgen Klinsmann n'ont guère l'occasion de développer du jeu. Et leur seule opportunité intervient sur un contre. Klose trouve Schneider lancé comme une bombe côté droit. L'expérimenté milieu de terrain entre dans les seize mètres et frappe du droit. Au-dessus (35e). Pour le reste, l'Italie domine les débats. Et met la pagaille dans la défense allemande sur les coups de pied arrêtés. Deux fois, Andrea Pirlo n'est pas loin de permettre à l'Italie d'ouvrir la marque. Sur le premier, Toni et Materazzi ne parviennent à mettre leur tête sur un ballon pourtant savamment distillé (24e). Ensuite, c'est un ballon joué à ras de terre dans les seize mètres qui offre à Totti une occasion intéressante. Malheureusement pour le Romain, sa frappe est contrée au départ (34e). Seconde période : L'Allemagne redresse la barreAprès la pause, les fans allemands continuent à donner de la voix. La sélection de Klinsmann prend la partie à son compte et Miroslav Klose, au terme d'un slalom spécial, vient buter sur Gigi Buffon (49e). La Nationalmannschaft est mieux mais attend une bonne heure de jeu avant de cadrer sa première frappe de la partie. Sur une passe lumineuse de Bernd Schneider, Lukas Podolski se retourne, et des six mètres, allume Gigi Buffon. Mais le portier de la Juve est toujours impeccable (62e). Plus calculatrice, l'Italie n'est plus aussi audacieuse qu'en première période. Et tend à déjouer. Dommage. Comme l'Argentine vendredi qui avait réduit sa cadence en seconde période. Et, comme l'Albiceleste, s'en va disputer trente minutes de rab. Et pour cause, mis à part une frappe lointaine de Pirlo captée par Lehmann (78e) et un bon ballon de Totti vers Perrotta, qui est devancé par un kamikaze prénommé Jens (85e), l'Italie ne se fait guère violence. Prolongation : Grosso à la ThuramEntré en jeu au cours de la seconde période, Gilardino est frais. Et en fait profiter la Squadra Azzurra dès la reprise. Parti à droite, il file dans la surface le long de la ligne de but. Opposé à Ballack, le Milanais s'ouvre un peu l'angle et, des six mètres, frappe. Lehmann est battu. Pas son poteau (91e). Le coup est passé près. Il ne passe pas loin non plus soixante secondes plus tard alors qu'une reprise puissante de Zambrotta vient s'écraser sur la barre (92e). Le Westfalenstadion a eu peur. L'enceinte qui n'a jamais vu l'Allemagne perdre se reprend et n'est pas loin d'exulter sur un centre parfait d'Okondor. Mais Podolski, laissé seul, ne cadre pas sa tête (105e). En cette prolongation, Odonkor est partout. Il fait l'essuie-glace sur son côté droit. A l'image du ballon qui va d'un but à l'autre durant trente minutes échevelées. Del Piero (111e) puis Podolski (112e) ne sont pas loin d'endosser la tunique de héros de la patrie. Mais un mauvais choix, pour l'Italien, et Gigi Buffon, pour l'Allemand, les privent de gloire. Finalement, la gloire sera pour Grosso. Sur un service de Pirlo, Grosso, esseulé dans la surface, décoche une frappe brossée du gauche. Un "tir à la Thuram" qui se loge dans le petit filet de Lehmann (0-1, 119e). L'Allemagne a perdu son pari. Et termine avec un deuxième but dans la besace, après un contre rondement mené et conclu par Alessandro Piero (0-2, 120e). L'Italie est en finale. Reste à connaître son adversaire. L'HOMME DU MATCH : Andrea Pirlo (Italie)Le milieu de terrain de la Squadra Azzurra est le grand bonhomme de la soirée. Véritable chef d'orchestre de l'équipe d'Italie, Andrea Pirlo a sorti sa baguette et donné le la. Jeu long, jeu court, le Milanais excelle dans la transition. Auteur de la première passe décisive de la soirée pour Grosso, il a prouvé qu'il jouait souvent juste. Et mené les hommes de Marcello Lippi sur la route de Berlin. Une route qui, peut-être, offrira une quatrième étoile au maillot bleu. LA DECLA : Marcello Lippi (sélectionneur de l'Italie)"Je pense qu'au vu du match, cela aurait été injuste si on n'avait pas gagné. On a été légèrement meilleurs. Pas forcément supérieurs, mais je ne crois pas qu'on puisse douter qu'on méritait de gagner. Je suis très heureux que l'équipe ait pu remporter un tel match, dans un stade avec 60 000 Allemands. On a livré un super match. On a maîtrisé le ballon, notamment en milieu de terrain. Mais ce n'est pas encore la fin de la route. On doit encore conclure dimanche. On verra qui est notre adversaire". | |
| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Demi: Allemagne - Italie Mer 5 Juil - 7:09 | |
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| | | J-Bird Admin
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| Sujet: Re: Demi: Allemagne - Italie Mer 5 Juil - 11:49 | |
| L'Italie jouera la finale de la Coupe du monde. Une victoire acquise après prolongation face à l'Allemagne grâce à Grosso et Del Piero (2-0). Douze ans après leur dernière finale perdue face au Brésil, les Transalpins tenteront de reconquérir un trophée qui les fuit depuis 1982. ALLEMAGNE - ITALIE 0-2 (a.p) Buts: Grosso (119e), Del Piero (120e)
Le football est un jeu. Pas une affaire de hasard. Et même si l'Italie a attendu 119 minutes avant de faire plier l'Allemagne et s'est qualifiée pour la finale de la Coupe du monde à quelques encablures des tirs au but, il y a quelque chose de logique dans ce dénouement. Historiquement tout d'abord, puisque la Squadra Azzurra n'a jamais courbé l'échine face à la Nationalmannschaft en compétition officielle. Mais sans revenir au siècle dernier, il suffit de se pencher sur les événements de ce 4 juillet pour être convaincu que l'Italie était au-dessus. L'Allemagne s'est montrée généreuse mais, comme on l'avait pressenti face à l'Argentine, est encore un peu tendre pour les cadors du football mondial. Cinquante-deux ans jour pour jour après le Miracle de Berne, Dortmund n'aura pas été le lieu d'un nouvel exploit de son équipe nationale. Mais aura vu l'Italie sortir définitivement du bois. Pour aller chercher une quatrième couronne mondiale du côté de Berlin. Vingt-quatre ans après Madrid. Première période : L'Italie inquiète DortmundMis à part lorsque le Brésil est de la partie, il est impossible de trouver d'affiche plus prestigieuse qu'un Allemagne-Italie. Remake d'une demi-finale de 1970 et d'une finale de 1982, le match démarre sur le rythme décidé par les hommes de Marcello Lippi. Les Italiens jouent vite et vers l'avant. Dès la récupération du ballon, la Squadra Azzurra file vers Lehmann et l'Allemagne peine à répondre. Après le football tout en patience des Argentins, la tactique mise en place par le onze italien pose d'autres problèmes aux hôtes de ce 18e Mondial. La première occasion de la partie est logiquement pour l'Italie. Sur une ouverture de Totti, Perrotta part dans le dos du quatuor défensif de la Mannschaft. Mais arrivé dans la surface, il pousse trop loin le ballon. Et Lehmann s'en empare (16e). Avec un milieu de terrain à 50% remanié (Frings, suspendu, et Schweinsteiger remplacés par Kehl et Borowski), les hommes de Jürgen Klinsmann n'ont guère l'occasion de développer du jeu. Et leur seule opportunité intervient sur un contre. Klose trouve Schneider lancé comme une bombe côté droit. L'expérimenté milieu de terrain entre dans les seize mètres et frappe du droit. Au-dessus (35e). Pour le reste, l'Italie domine les débats. Et met la pagaille dans la défense allemande sur les coups de pied arrêtés. Deux fois, Andrea Pirlo n'est pas loin de permettre à l'Italie d'ouvrir la marque. Sur le premier, Toni et Materazzi ne parviennent à mettre leur tête sur un ballon pourtant savamment distillé (24e). Ensuite, c'est un ballon joué à ras de terre dans les seize mètres qui offre à Totti une occasion intéressante. Malheureusement pour le Romain, sa frappe est contrée au départ (34e). Seconde période : L'Allemagne redresse la barreAprès la pause, les fans allemands continuent à donner de la voix. La sélection de Klinsmann prend la partie à son compte et Miroslav Klose, au terme d'un slalom spécial, vient buter sur Gigi Buffon (49e). La Nationalmannschaft est mieux mais attend une bonne heure de jeu avant de cadrer sa première frappe de la partie. Sur une passe lumineuse de Bernd Schneider, Lukas Podolski se retourne, et des six mètres, allume Gigi Buffon. Mais le portier de la Juve est toujours impeccable (62e). Plus calculatrice, l'Italie n'est plus aussi audacieuse qu'en première période. Et tend à déjouer. Dommage. Comme l'Argentine vendredi qui avait réduit sa cadence en seconde période. Et, comme l'Albiceleste, s'en va disputer trente minutes de rab. Et pour cause, mis à part une frappe lointaine de Pirlo captée par Lehmann (78e) et un bon ballon de Totti vers Perrotta, qui est devancé par un kamikaze prénommé Jens (85e), l'Italie ne se fait guère violence. Prolongation : Grosso à la ThuramEntré en jeu au cours de la seconde période, Gilardino est frais. Et en fait profiter la Squadra Azzurra dès la reprise. Parti à droite, il file dans la surface le long de la ligne de but. Opposé à Ballack, le Milanais s'ouvre un peu l'angle et, des six mètres, frappe. Lehmann est battu. Pas son poteau (91e). Le coup est passé près. Il ne passe pas loin non plus soixante secondes plus tard alors qu'une reprise puissante de Zambrotta vient s'écraser sur la barre (92e). Le Westfalenstadion a eu peur. L'enceinte qui n'a jamais vu l'Allemagne perdre se reprend et n'est pas loin d'exulter sur un centre parfait d'Okondor. Mais Podolski, laissé seul, ne cadre pas sa tête (105e). En cette prolongation, Odonkor est partout. Il fait l'essuie-glace sur son côté droit. A l'image du ballon qui va d'un but à l'autre durant trente minutes échevelées. Del Piero (111e) puis Podolski (112e) ne sont pas loin d'endosser la tunique de héros de la patrie. Mais un mauvais choix, pour l'Italien, et Gigi Buffon, pour l'Allemand, les privent de gloire. Finalement, la gloire sera pour Grosso. Sur un service de Pirlo, Grosso, esseulé dans la surface, décoche une frappe brossée du gauche. Un "tir à la Thuram" qui se loge dans le petit filet de Lehmann (0-1, 119e). L'Allemagne a perdu son pari. Et termine avec un deuxième but dans la besace, après un contre rondement mené et conclu par Alessandro Piero (0-2, 120e). L'Italie est en finale. Reste à connaître son adversaire. L'HOMME DU MATCH : Andrea Pirlo (Italie)Le milieu de terrain de la Squadra Azzurra est le grand bonhomme de la soirée. Véritable chef d'orchestre de l'équipe d'Italie, Andrea Pirlo a sorti sa baguette et donné le la. Jeu long, jeu court, le Milanais excelle dans la transition. Auteur de la première passe décisive de la soirée pour Grosso, il a prouvé qu'il jouait souvent juste. Et mené les hommes de Marcello Lippi sur la route de Berlin. Une route qui, peut-être, offrira une quatrième étoile au maillot bleu. | |
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